Retour à la chambre (PV : Moka)

Depuis le début je retenais mes larmes et quand il me serra dans ses bras j'allais craquer mais je les retenais encore.

- Tu n'as pas à faire ça, j'ai fait toute ma vie seule, je mourirais seule...

Sans le faire exprès je commençais à glisser du rebord.

- Tu es la première personne et la dernière à qui je vais dire ça...je n'avais aucun regrets et je n'avais jamais désiré mourir jusque la mais aujourd'hui...je suis perplexe...

Je vis qu'elle glissait, je voulu la rattraper mais je trébucha et la fis basculer encore plus.

Par chance pour lui, je l'avais poussé assez fortement en arrière ce qui lui avait permis de retomber dans la chambre. Je pus me rattraper de justesse au rebord.

- Continue à vivre...

Je m'apprêtais à lâcher.

- Ne fais pas ça...

Je lui pris le poignet avec mes deux mains.

- Je ne te lâcherai pas !

Je lui pinça la main fort pour qu'il me lâche.

- Maintenant lâche moi ! Ce n'est pas une vie pour moi de vivre ainsi !

J'avais envie de pleurer mais je ne le fis pa.

- Allez fais moi plus mal...arg...c'est tous ce que t'as dans le ventre !

Je souffrait mais me pinçais les lèvres pour résister à la douleur.

- Tu voudrais pas te suicider autrement parce que t'es un peu lourde, en fait !

- Si tu me lâchais ce serait plus rapide.

Je me remis à tousser. J'avais de plus en plus mal à la tête et au ventre.

- Lâche moi maintenant !

- *ironie* Comment pourrais-je résister ? C'est demander de façon si amicale !

J'essayais tant bien que mal de la remonter mais sans succès. J'ai vraiment pas de muscles !

- Lâche-moi maintenant ! Tu n'arriveras pas à me remonter, ça ne sert à rien.
Laisse moi mourir !

Je continuais de le pincer, ce qui le fit saigner.

- Putain ! *serre les dents*

Je réussi à la remonter, le haut de son buste sur le rebord.

Je rentra dans la salle et me releva, adossé au mur. Je baissa la tête l'air déçu.

- Pourquoi ne m'as-tu pas lâché ... ?

- Parce que je ne le voulais pas...

Je m'asseya au rebord de la fenêtre et alluma une cigarette.

J'étais énervée et triste en même temps.

- Ça te plait tant que ça de me voir souffrir ?!

Ma main se dirigeait vers sa joue.

J'arrêta sa main et entraîna Moka dans mes bras.

- ça t'es égale que je te dise que je t'aime ?

Je rougissais. Je ne savais pas quoi lui répondre.

- Mais...

Je baissa la tête et dériva mon regard, je ne voulais pas qu'il me voit rougir.

- J'ai réussi à te faire taire ! *ricane*

Je n'avais plus peur de dire ces mots 'Je t'aime". Bien sur, je ressentais toujours une étrange sensation, des frissons me parcourant tous le corps mais je m'y faisais...

Je sortis un couteau d'un tiroir, j'étais prête à l'utiliser. Je ne dis rien pour évitr qu'il ne se doute de quelque chose.

- Dis est-ce...que c'est réciproque, enfin je veux dire...est-ce que tu m'aimes ?

Je n'avais rien remarquer, je continuai à fixer droit devant moi. Arf...je déteste devoir poser ce genre de question !

Je ne répondis rien, j'étais en train de me tailler les veines.
J'espérais qu'il ne le remarquerait pas et qu'il ne m'arrêterait pas.

- Hey ! Pourquoi tu ne rép-

Je n'avais pas eu le temps de finir ma phrase, j'arracha le couteau des mains de Moka et le lança pour le planter dans le mur d'en face.

- Faut te le dire en quelles langues, bordel ?! Moi vivant, je ne te laisserai pas mourir !

Je lui envoya un regard déçu. Cependant, je ne dis rien.
Je me rapprocha du mur ou était planté le couteau. Je le repris en main et me dirigea en courant vers la porte. J'ouvris celle-ci.

J'ouvris le tiroir à ma droite et y sorta un couteau que je mis sous ma gorge.

- Très bien, laisse moi mais tu compte être accusé de meurtre ?
Si tu t'en va, je m'égorge... *ricane*

Il ne fallait pas qu'elle voit que je blaguais, je n'hésita donc pas à m'écorcher profondément le cou.

Je ne répondis rien. J'ouvris la porte, je m'apprêtais à sortir, je continuais de me tailler les veines en même temps.

- Ce que tu fais est ridicule, si tu compte m'arrêter comme ça, c'est pathétique.

- Pff...*rit* Ne fait tu pas exactement la même chose que moi ?!

Je lança le couteau dans sa direction, il la frolla vivement et et se planta dans la porte, en accrochant la manche (de la main qui tient le couteau) de Moka à celle-ci. Elle était bien bloqué...Le tissu ne se déchire pas aussi facilement. Je fis quelques pas.

- Lâche ce couteau !

On pouvais distinguer une sorte de colère dans mon regard, il semblait effrayant en même temps.

J'essaya de débloquer le couteau mais il était bien enfoncé dans la porte.
Je pris le couteau qui était dans ma main qui était accroché dans mon autre main.

- Je ne le lâcherais pas.

Il avait beau avoir un regard effrayant, cependant je n'avais pas peur.
Je mis mon couteau sous ma gorge et commença à ouvrir celle-ci avec la lame du couteau,
assez profondément.