Retour à la chambre (PV : Moka)

- Tu veux que je devienne psychopathe, c'est ça ?!

Je mis mes deux mains sur mon crane, arg...tous ces objets tranchants, ça me donne des envies de meurtres !
Je pris le poignet de Moka brutalement.

- Arrête ça, je te dis !

- Je n'arrêterais pas ! Ça ne sert à rien d'essayer de m'en empêcher.

Les images redéfilèrent mais j'essayais de garder mon calme.
Je ne lacha pas la couteau, mon cou saignait abondemment.
Je lui envoya un coup de pieds dans l'entre jambe et continua ce que j'avais commencé.

Je recula, en entourant le bas de mon ventre de mes bras, le dos courbé, la tête en avant.

- Arf...Très bien, tu veux joué à ça ? Nous allons joués... *ricane*

Je sortis un flingue d'un de mes tiroirs. Oui, j'ai un flingue dans un tiroir...simple mesure de précaution ! Je pointa ce dernier vers Moka.

- Sérieusement *soupir*...ne m'oblige pas à tirer...
Si je te tue, je ne ferai qu’éxécuter ta volonté de mourir alors que la douleur...

- Je t'en prie tire ! Personne ne t'en empêche !

Ma main était encore bloquée, je continuais ce que j'avais commencée.

- Allez tue-moi, qu'on en finisse. *sourire narquois*

Je baissa vivement l'arme et tira à coté de sa jambe, assez près pour frôler celle-ci et l'écorcher légèrement. La blessure saignais.

- Logiquement on vise le coeur...

Ça faisait un moment que je faisais comme si tout allait bien.
Je baissa la tête, j'avais à nouveau mal. Mon sang coulait.
Je retira ma veste, ainsi je n'étais plus bloquée. Je m'apprêtais à sortir, j'avais encore le couteau à la main mais je me sentais trop mal. Je fus prise d'un vertige, tomba et me cogna la tête contre une armoire, ferma les yeux puis plus rien.

- Il faudrait vraiment t'attacher !

Je laissa tomber le flingue à terre, pris Moka dans mes bras et la déposa sur le lit.
Je m'asseya au bord de celui-ci, à ses pieds et passa ma main sur mon front.
Encore un peu plus et j'allais devenir fou.

- N... non... Laissez... moi... Vlad... imir... je... t'aime

Je m'agitais dans mon sommeil. J'avais chaud, ça se voyait je devenais de plus en plus rouge.
J'avais également mal, j'avais peur, j'étais triste. Une larme coula sur ma joue.

Je me mis à rougir soudainement et me tourna vers Moka. Elle l'avait dit ! Je ne sais pas pourquoi mais je me sens tout à coup...heureux ! Oui, c'est le mot !
Je gloussa, me leva, sortis un papier et un style de ma poche et écriva :
« J'te laisse ranger tous ce foutoir ! Après tout c'est de ta faute ! Je reviendrai dans un p'tit moment, repose-toi bien...Vladimir. »
Je déposa le mot à son chevet et sortis de la pièce...juste après, avoir rangé le bazar !

J'ouvris les yeux et le vis sortir. Je courra jusqu'à lui, le rattrapa mais tomba sur lui.
Je n'avais pas séché ma larme et un peu de sang coulait sur lui.

- S'il te plait reste... Je ... je t'aime...

Je lui envoya un sourire mais soudain une douleur énorme attaqua mon ventre.
Je plaça ma main la ou j'avais mal et me mordis la lèvre. C'était une atroce douleur.

- Hey Moka, qu'est-ce qui te prend, tout d'un coup ?!

L'odeur de son sang me chatouillait les narines. Je ne vais pas résister longtemps...
J'essayai de me relever tant bien que mal.

- Tu veux un médicament pour le ventre ?

- Ça... ça ira...

Je me mordais la lèvre encore plus fort. J'avais de plus en plus mal.
J'essayais de me calmer, de respirer correctement mais ça ne servait à rien.
Je me leva pour qu'il puisse se dégager. J'étais appuyée sur le mur, je me tenais grâce à la poignet de la porte. Je tremblais de tout mes membres ma peau devenait blanche comme la neige.

- Hey, tu es toute pale ! Tu veux un verre d'eau ?

Je m'étais relevé et je lui caressai la joue.

À peine il m'avait touché la joue que je tomba sur lui, immobile, j'étais comme une marionnette.
Ma peau était très blanche, les pupilles de mes yeux devenaient grises, je ne dégageais aucune émotion. La température de mon corps descendait, quand je soufflait il y avait de la buée qui sortait comme si il faisait très froid. J'avais comme perdu tout contrôle de moi même.

Je l'allongea sur le lit, alla chercher un gobelet d'eau et un médicament pour le ventre que je mis dedans. Je lui donna, lui ouvrant la bouche et versant quelque gorgés. J’espérais qu'elle ne remarqua pas le gout du médoc...

Rien ne changeait, j'étais comme réveillée mais inconsciente. Je pouvais seulement dore quelques mot.

- J'ai... peur... ne... ne me ... laisse ... pas.

Je tremblais, c'était un sensation horrible.

- Ce n'est pas dans mes intentions...

Je mis la couverture sur elle et lui fis une transfusion.

Je serra ma main sur sa chemise. La douleur ne partait pas. Mon sang coulait encore sans s'arrêter.
Je pouvais parler mais je n'avais plus de force ni rien.

- Ça ne sert à rien... Je me sens si pathétique à devoir compter sur les autres...

J'attrapa un couteau et me lima les veines.

- Ce sera mieux ainsi...

Je posa ma main sur son poignet.

- Non...s'il te plait...Tu veux me voir pleurer ? *souris*
Je veux te voir vivre...alors fais moi plaisir, juste quelques instants...

C'en était trop, je m'approcha de son cou et lécha le sang.

- Me voir... ainsi... souffrir... J'aimerais tellement que quelque chose puisse rattraper tout ça...
cette souffrance...

Je le laissa prendre mon sang, j'étais à bout, je n'avais plus de force.

Je continuai en silence, je ne pouvais m’arrêter...c'était si bon !
La démence rongeait de plus en plus mon âme.
Une âme ? J'en possède vraiment une ?

"Ressaisis-toi, Vladimir !"

Ce doux parfum alléchant...je veux voir plus de rouge...
Mes canines frôlèrent sa peau.

- Je t'en prie, tu peux tout prendre, me vider, me tuer. Je ne te retiendrais pas.

Je ne bougea pas et le laissa faire tout en lui souriant. J'avais encore mal.

J'enfonça mes crocs dans sa chair. Je serrais son bras, au point de lui faire mal. A ce rythme, je pourrai la tuer !

Il me faisait mal mais je ne dis rien. Je n'avais déjà plus beaucoup de sang mais le fait qu'il en prenait allait m'achever. Je ne l'arrêta, le laissa me vider. Je fermais mes yeux petit à petit, je n'avais plus de force.

J'étais bien parti pour lui ôter la vie quand tout à coup, la sonnerie de mon portable retenta. Cette musique, si familière, me ramena à la raison et je m’arrêta de boire le sang de Moka. Je recula un peu et mis mes deux mains sur mon visage.

- Tu vas...bien ?