mal être (PV Vladimir et Niels)

Après ce qu'il s'était passé à l'infirmerie, je partis en courant vers ma chambre. Une fois arrivée, je retirai tous mes vêtements, j'étais en sous vêtement et en larme. Je pris un couteau.
Je m'ouvris la peau à pleins d'endroit. J'en avais mis sur les mur. Je fermai les volets, j'étais dans le noir complet. Je laissai les journées passer. Ça faisait 3 jours que je n'avais ni bu ni mangé.
Je m'ouvrais à certains endroits, mes draps étaient couvert de sang. Je gardai mon couteau à la main. Je me laissai disparaître, mes yeux restèrent rouges. Ma chambre ressemblait à un lieu de meurtre. Je m'ouvris au cou, j'étais ensanglantée.

Je tapai à la porte de Moka. Aucune réponse. Je m’inquiétai vraiment beaucoup. Cela faisait déjà pas mal de temps que je ne l'avais pas vu !

- Moka ? Tu es là ? Laisse moi entrer !

Je vis que la porte n'était pas verrouillée, j'entrai donc. Et là, horreur ! On aurait dit une boucherie. Les murs étaient rouges, le parquet aussi ! Mes yeux ne mirent pas de temps à devenir écarlate. Je me précipitai sur Moka, blessé de partout. Je lui arrachai le couteau des mains.

- Qu'est ce qui te prend ?! Pourquoi ?!!

J'étais paniqué, je regardai désespérément autour de moi. Je déchirai un morceau de rideau et bandai son cou.

Je vis Vladimir arriver. Avant qu'il ne m'arrache le couteau des mains, je me l'étais enfoncé dans la poitrine. Je me laissai tomber sur le parquet. Mes sous vêtements blancs étaient devenus rouges, je me vidais de mon sang. J'avais maigri même trop, j'étais anorexique.
Je n'avais pas bu non plus. Ce coup dans la poitrine allait m'être fatal. J'avais les yeux couleur écarlate, je les refermai peu à peu. J'étais bien allongée, mon ventre était déjà bien ouvert.
Les battements de mon coeur faiblissaient. Mon coeur ne battait presque plus. J'allais bientôt disparaître. Je ne respirai presque plus.

- NON !! MOKA !!!

Je la pris sur mes genoux, lui fis une transfusion, puis une deuxième. Je continuai encore et encore. Je pleurai à chaudes larmes. Je lui fis du bouche à bouche, en appuyant sur sa poitrine pour qu'elle respire.

- Ne me laisse pas !! Je t'en pris !!! *renifle*

Le sang inondait mon pantalon. Je n'y fis guère attention.

Cela faisait un moment que je n'avais pas vu Moka, ni en cours, ni dans les couloirs. Je me rendis à sa chambre. Qu'est ce que c'est que tout ce vacarme dedans ?! J'ouvris la porte. L'odeur de sang emplissait mes narines. Le jeune homme de la dernière fois était là, dans une mare de sang, avec Moka. Je pris rapidement ma trousse de secours, mis à Moka le masque à oxygène. Je désinfectai ses blessures. Tout mon corps tremblait. J'épongeai le sang qui coulait de son corps. J'endormis Moka. Il fallait recoudre. Je pris un fil de suture et commençai l'expérience, avec l'aide du garçon qui me tendait le matériel nécessaire et qui n'hésitait pas à éponger lorsque c'était impératif.

J'ouvris les yeux faiblement. Je vis qu'on essayait de me secourir, mais pourquoi.
Je dis d'une vois très faible, j'avais du mal à respirer.

- Arrêtez... Laissez-moi... mourir...

J'avais repris le couteau en main. Je le rapprochai de ma gorge le plus doucement possible.
Je commençais à m'ouvrir et profondément. En faisant ça j'affichais un sourire rassurant.
Pourtant je souffrais, mes yeux étaient rouges couleur sang.

Je repris le couteau des mains de Moka.

- ça suffit maintenant !!! Je ne veux pas te laisser mourir !!

Je la tenais fermement pour ne pas qu'elle s'enfuit et je fixai le médecin. Un regard qui voulait tout dire. Mes larmes continuaient de perler... j'ai si peur...
J'ai l'impression d'étouffer, comme si mon coeur allait exploser dans ma poitrine.

- Tu le dois pourtant...

Je toussai. Je n'arrivais plus à respirer. Bon coeur allait presque s'arrêter et c'est ce qu'il fit.
Je fermai les yeux et me laissai partir. Je caressai sa joue et laissai retomber ma main.
J'avais une petite boîte à côté de moi, le mot poison était écrit dessus. J'avais caché la notice, dessus il y avait écrit comment faire pour guérir de ce poison, il fallait agir avant 24 heures.
Elle n'était pas vraiment caché, elle était dans mon soutien-gorge. Maintenant, je me laissai partir dans un repos éternel.

Mon coeur fit un bon. Je regardai autour de moi. Au secours ! J'ai besoin d'aide !! Pourquoi ?! Je secouai Moka, comme pour la ranimer. Puis je remarquai un papier qui dépassait de son soutien gorge. Tant pis, le prof est là mais c'est une question de vie ou de mort !! Je le pris. C'était une notice qui expliquait comme retirer un poison mortel Je la lisais attentivement.

[Je sais pas ce qui pourrait avoir d'écrit sur la notice >_>]

(c'est des trucs à base de plante)

Je restais sans bouger, j'étais morte. Mon corps refroidissait. Du fait qu'il avait retiré le papier que j'avais caché dans mon soutien gorge il n'avait pas fait attention mais maintenant on pouvait voir ma poitrine, ça n'avait plus d'importance, j'allais devenir poussière une fois enterrée. Mon sang coulait encore jusqu'à se vider presque totalement. J'étais morte dans un bain de sang. Ce qui me faisait le plus plaisir c'est que j'avais vu Vladimir juste avant de partir, j'avais eu l'honneur de mourir dans ses bras que j'aime tant.

- Je connais ce genre de poison...

Je pris la notice des mains du garçon et la lisais. Aucun doute possible, c'était bien lui !
Je regardai alors le jeune homme.

- Il faut que tu l'embrasse !

Cela semblait totalement puérile ! Mais c'était pourtant la seule solution pour la guérir, il l'aime et c'est réciproque, hein ?

Tout d'abord surpris, je ne perdis pas de temps à réaliser qu'il fallait que je me dépêche ! Devais-je le croire ?! C'est tellement c*n que ça pourrait marcher ! De tout façon, je n'ai pas vraiment le choix. Je posai mes lèvres sur celle de Moka. Elles avaient comme l'air de s'enflammer au moindre frôlement. Rien ne se passait... Moka n'ouvrait pas les yeux. Je recommençai. Toujours rien. Encore. Pas de résultat. Je posai mon regard sur le professeur, je le suppliai de m'aider. Impossible qu'il puisse la sauver !! Mais je n'ai pas le temps de faire des histoires !

Comment ?! C'est pourtant lui qu'elle aime !! *soupir* Pourquoi me regarde-t-il ainsi ?!
Pas question que j'essaye !! Cela ne nous ferai juste perdre du temps ! Arg, je ne peux pas la laisser mourir !! Je fixai le jeune homme en silence. Il n'avait pas l'air vraiment ravis ! Olala, c'est tellement c*n qui ça ne peut pas marcher ! Je posai un doux baiser sur les lèvres de Moka. Réveille toi ! Réveille toi !!!

J'ouvris les yeux. À ma grande surprise j'avais les lèvres du professeur collées aux miennes.
Je m'empressais de lui envoyer une gifle sans attendre. Je remettais mon soutien gorge comme il fallait. J'étais gênée. Je recouvris mon corps d'un drap. J'avais les larmes aux yeux.

- Pourquoi... m'avoir aidé ? Pourquoi ?!

Je me laissai retomber sur le lit. J'étais épuisée, je n'avais plus d'énergie car je n'avais pas bu ni mangé depuis trois jours.

- Vous auriez du me laisser mourir.

- Sérieusement, ça ne m'enjouais pas plus que çe d'avoir à t'embrasser... Crois-moi, je ne voulais pas te laisser mourir et ton cher ami, ici présent, non plus... il t'aime, après tout...

Je posai ma main sur ma joue rouge et enflé. Quelle force !

- Je crois que je vais vous laisser puisque mademoiselle a l'air d'aller beaucoup mieux ! *soupir*

Voir tout ce sang... mon sang sur les murs et tout ce manque. Mes yeux reprirent leur couleur écarlate. Je ne pouvais pas résister.

- Du sang... Je veux le sang de cet homme !

Je me jetai sur le professeur et enfonçai mes crocs dans sa chair violemment. Je pris de grandes gorgées. Je ne pouvais pas résister ni m'arrêter. Je devenais folle. Je sombrais dans la folie. Il était bloqué contre moi. Il fallait que je me calme mais je ne le pouvais pas.
Je ne faisais plus attention à rien à part à lui, plus précisément à son sang.

- Moka !!

Je la pris par la taille et la poussai vers moi. Je basculai en arrière, avec elle sur moi.
Mon envie de sang devenait plus grande. Je la bloquai fermement, elle ne pouvait pas s'enfuir.

- Prend le mien plutôt !

J'étais jaloux, c'est vrai ! Je me mordis la main pour faire couler de mon sang.

Je voulais du sang humain. Pourquoi ? Je ne le savais pas. Tout ce que je savais c'est que cette envie de sang monte. Je ne sais par quel miracle je pus me dégager de Vladimir mais j'avais réussi. Je retournai au cou du professeur. Son sang était un vrai délice.

- Du sang humain... Je veux... Je veux du sang humain.

Je me précipitai sur lui. Je n'arrivais pas à me contrôler, c'était plus fort que moi.
J'avais peur, peur de moi même. Je n'arrivais pas à reprendre mes esprits, je devenais folle.

Je fis apparaître des chaines autour de moi et enchaînai Moka, je l'éloignai du prof.

- ça suffit ! Reprends toi !! Tu en as assez bu !!!

Pourquoi ?! Elle semblait totalement folle ! Comme si, il ne lui restait plus de part d'humanité... elle est... comme moi ?! Je ne peux pas l'accepter !! Moi, oui mais pas elle. Le prof se levai, sortis son arme et la pointai sur Moka.

- Non, ne tirez pas !!

Je repris mes esprits quelques instants. Je vis le prof pointer son arme sur moi.
Vladimir voulait l'en empêcher. Ça ne servait à rien. Il fallait qu'il tire. Vu tout le sang que j'avais perdu ça ne servait plus à rien. Il ne fallait pas non plus qu'ils regardent la composition de mon sang sinon ils verraient que je prenais de la drogue. Je voulais juste mourir.
Je restais tête baisée je ne me débattais pas. Je m'adressai au professeur.

- Tirez... Tirez ! Je n'ai rien qui m'oblige de rester en vie alors tirez !

Les larmes restèrent à mes yeux. Je redevins folle et recommençai à m'agiter.

Je baissai mon arme.

- Je ne tirerai pas...

Pas question de l'abattre. C'est une élève et il doit bien y avoir un moyen pour la calmer... Bien sur ! Pourquoi n'y avais-je pas songé plus tôt ?! Je fonçai vers elle et lui donnai un coup avec le "pommeau" [je sais pas si c'est le bon mot <_<] de mon fusil, assez fort pour l’assommer. Je ne l'avais pas blesser, elle allait bien... elle s'était écroulé par terre, je la regardai puis je levai la tête pour fixer le garçon.

- Aide-moi à la porter jusqu'à l'infirmerie. J'ai besoin de lui faire des analyses.