Suite de : Laissez-moi ! (PV : Moka)

J'arrivai à l'infirmerie. Je déposai Moka sur le lit et lui fis une transfusion. Ensuite, je pris un masque à oxygène et le lui mis.

- Je t'en prie, ressaisi toi !

- Je me sens si mal... si faible...

J'avais mal à la tête, mon front était bouillant.

J'allai chercher un gant que je mouillai d'eau froide. Je repoussai les mèches de Moka qui recouvraient son front et le posai sur ce dernier.

- Tu as mal où ?

- Ventre, tête... Je me sens si mal... Je suis vraiment désolée...
Entre ce Hunter et tout ce qu'il s'est passé... Je t'en supplie reste avec moi... J'ai tellement peur d'être seule.

J'étais paniquée.

- Il t'a fait quelque chose ?

Je lui prenais la main, les sourcils froncés.

- Rassure-toi, je ne bougerai pas.

Je lui fis un baise main, sans la quitter des yeux.

- Si j'avais résisté à cette envie de sang ça aurait été plus simple...

Mes yeux devinrent rouge. Je me levai. Je me sentais très mal.

- Je crois que je vais faire un malaise...

Je tenais à peine debout.

- Bois de mon sang et assis-toi ! Moka, soit raisonnable !

J'enfonçai mes crocs dans mon poignet, pour le faire saigner et je le tendis à Moka.

- N... Non... Je ne veux pas être considérée comme un vampire...

Je restais debout. Ma tête me faisait mal, j'avais des nausées.

- Tu ne me laisse pas le choix !

Je lui fis une transfusion et la poussai pour qu'elle se retrouve assise sur le lit. Puis j'allai chercher un médicament pour le mal de tête, je lui donnai avec un peu d'eau.

- J'aime pas quand tu fais ça !

Je pris les médicaments mais ça ne changeait rien. Je m'allongeais sur le lit, les larmes aux yeux.

- Et moi, je n'aime pas te voir comme ça... je me sens tellement impuissant...

Je détournai le regard. J'étais si triste, je m'en voulais.

- S'il te plait, dis moi ce que je peux faire...

- Ce n'est rien... C'est simplement de la fièvre, je suis seulement tombée malade.
Un peu de repos devrait aller. Même si j'ai peur du hunter qui est l'infirmier...

Je laissais ma tête tomber sur ses genoux. Je m'endormis rapidement.

- Tant que je suis là, il ne t'arrivera rien...

Je lui caressai les cheveux et l'embrassai sur le front. Je l'allongeai et posai ma tête sur le lit, je la contemplai puis je finis par m'assoupir aussi.

Je commençais à m'agiter. J'avais chaud et froid en même temps et je respirais étrangement.

- N.... non... Laissez-moi ...

Je me tournai dans tous les sens.

Je me réveillai en sursaut, en entendant Moka paniquer. Je la pris par les épaules.

- Hey, Moka ! Réveille toi, ce n'est qu'un rêve !!

Je la serrai contre moi.

Je me réveillais en sursaut, je m'étais jeté sur lui, mes mains au niveau de sa gorge.
J'étais paniqué, je respirais étrangement et je n'arrivais pas à me calmer.
J'étais épuisée et cette sieste était loin d'être reposante.

- Moka, calme toi... C'est moi, Vladimir.

Je posai doucement mes mains sur ses poignets pour les repousser. J'essayai de lui sourire, un sourire chaleureux et réconfortant.

Je me calmai peu à peu.

- Je... Je suis désolée je ne sais pas ce qu'il m'arrive...

Je m'allongeai à côté de lui et me reprochais de son corps.

- J'ai peur...

- Tout va bien... je suis là, je te protégerai quoi qu'il arrive... Grace à toi, je n'ai plus peur. Tu as toujours mal ?

Je lui caressai le visage.

- Oui... Je me sens si mal... que ce soit moral ou physique...

Je m'agrippais fortement à sa chemise. Je collais ma tête à son torse.

- Si le médecin était la il aurait peut être pu nous aider...

- Mais je suis là, moi... *sourire au coin*

Je soupirai.

- Je n'en sais rien... de toute manière, il n'est pas là... Tu as froid ou chaud ?

- Je ne sais pas...

J'éternuais et après je me grattai derrière l'oreille comme un chat.
Je commençais à me comporter comme un chat, c'était étrange.

Je la regardai bizarrement. (la même tête que sur l'avatar) Je me redressai, en tenant toujours sa main.

- Tu ne veux pas dormir ? Tu as l'air fatigué...

- Je le veux mais je préfère éviter... Encore ces cauchemars... Ils me font si peur...

Je baissai la tête et serrai sa main.

- Je me sens tellement mal.

- Ne t'oblige surtout pas... mais... je fais moi même des cauchemars. Un jour ou l'autre, il faut les affronter. P'tain, où est ce médecin quand on a besoin de lui ?!

Je regardai désespérément autour de moi.