Suite de : Devant le pavillon (PV : Moka, (Rosen ?))

- Arrête...c'est de la folie et tu en as pleinement conscience !


Je la regardai et gardai mon calme.

- Très bien, fais le si ça t'enchante mais... en est tu vraiment capable ? *sourire narquois*

Je continuai à la provoquer. Je pensais pouvoir la déstabiliser. Je me leva vivement et m'empara du couteau qu'elle tenait en main.
Celui-ci maintenant se trouvait sous ma gorge.

- Alors ? Satisfaite ? *ricane*

- Arrête !

Je voulu récupérer le couteau mais au lieu de ça je tomba sur lui, tout ce sang perdu m'affaiblissait.
Tout en tombant sur lui, je me coupas avec la lame du couteau au niveau de la gorge.
Je mis ma main au dessus de la coupure, mon sang coulait et quelques gouttes tombaient sur le visage de Vladimir.

- Laisse moi finir... ce que j'ai commencé... Je veux oublier tout ça, rien ne peut me faire oublier ça à part la mort. Essaye de me comprendre...

Je repris le couteau en main, j'allais me tailler les veines.

- N'essaye pas de m'en empêcher ! Ça ne servirait à rien ! Je n'ai aucune importance envers qui que ce soit et je ne veux pas connaitre le futur, je préfère disparaître à jamais ! Je ne vais manquer à personne, tout le monde sera heureux sans moi !

- Pourquoi avoir intégrée cette académie alors ?

Je profita de sa réflection pour la retourner, j'étais au dessus d'elle.

- Je pourrai faire ça toute la journée ! *sourire narquois*

Mes mains sur ses poignets, je la maintenant au sol.

- Tu compte pour moi...*sourit*

J'avais souris...de bon coeur ?
Je repris mes esprits et lécha son cou ensanglanté.

- Lâche moi ! Tu dis ça seulement pour que j'arrête d'essayer de me suicider et que tu puisses rigoler en me voyant souffrir. Tu ne m'auras pas ainsi. Arrête d'essayer de m'en empêcher, je ne te comprends pas, un moment tu me dis fais-le si ça te chante et un autre moment c'est ça ne sert à rien d'essayer. À quoi ça va t'avancer de me voir souffrir ? Autant en finir maintenant. Vide moi de mon sang, tu moi, peu importe mais je ne veux plus de cette vie.

J'essayais de bouger pour me libérer mais je n'en avais pas la force.

Je m’arrêta et me redressa.

- Je...n'en sais rien...

Je baissa la tête. Je ne savais pas quoi lui dire ?! Mes poings se serraient. Je commençais à perdre mon sang froid. Je releva la tête brusquement.

- Tu n'as pas répondu à ma question ! Pourquoi as-tu intégrée l'académie ?!

- Je n'ai aucune raison de répondre à ça.

Je continuais à essayer de me dégager de lui mais sans aucun succès.

- Maintenant tu seras gentil de me laisser tranquille.

Je ne sais par quelle force mais je réussi à le prendre et le faire retomber au sol brutalement.
Je fais souvent ça aux personnes qui me cherchent. J'en profita pour reprendre le couteau.
Je continuais de me tailler les veines et je m'écroula, inconsciente.

J’étais assis sur les genoux. Je pris Moka dans mes bras, sa tête allongé sur mon épaule et le reste de son corps assis sur mes cuisses. [Elle est sur le coté]
Je la contempla quelques secondes et lui fis un baiser sur le front.

Je restais inconsciente, mon sang coulait et les battements de mon coeur faiblissaient.
Je respirais difficilement et du mieux que je pouvais, ça devait s'entendre.
Les battements de mon coeurs faiblissaient de plus en plus et il était pour moi de plus en plus difficile de respirer.

Je pris soin de faire une sorte d'oreiller avec mon manteau et j'allongea Moka au sol, la tête dessus. Je ne voulais pas la porter...elle semblait trop fragile.
Sa respiration était irrégulière. Je décida de lui faire du bouche à bouche. Il fallait que ses poumons se remplissent.

Je continuais de trembler, j'avais de plus en plus froid. Mon corps manquait de beaucoup de sang.
Mon visage blanchissais de plus en plus, la température de mon corps descendait de plus en plus.
Ma respiration était vraiment très faible, je me laissais disparaître.

Je m’arrêta, pris la couverture du lit et la mis sur Moka. Après ça, je lui fis une transfusion.

Du sang coulait dans ma gorge, ce n'était pas le mien. Mon visage repris ses couleurs, la température de mon corps augmentait. Je repris connaissance, faiblement. J'ouvris les yeux, Vladimir avait ses lèvres sur les miennes et me donnait du sang.

- *faiblement* Pourquoi ne m'as tu pas laissé mourir ? J'allais enfin y arriver...

Je ne bougeais pas, je n'en avais pas la force.

- Parce que je suis égoïste...*sourit*

J'étais soulagé et ça se voyait ! Ma voix était calme et posée et mon sourire, chaleureux.

- J'ai besoin de toi...

- Et pourquoi ? Tu aurais été mieux sans moi... Le gentillesse je ne connais pas vraiment...

Ma tête était posée sur son torse, j'étais une proie facile.

- Tu insinue que je suis gentil ?

Arg ! Cette fille a un effet bénéfique maléfique sur moi !

- Oui... Par rapport aux gens de l'orphelinat et cet homme tu es presque un ange...

Pourquoi est-ce que je lui lançais ça comme ça ? Je suis trop fatiguée, c'est surement pour ça !

- Haha ! Un ange ? Tu es sur que nous voyons la même personne ! *ricane*

Sérieux, j'avais envi de vomir !

- Quand je compare à mes rencontres précédentes.... Tu ne m'as pas fait de mal à part m'empêcher de disparaître définitivement de ce monde...

- ....

Merde, elle m'a eu ! Et le pire c'est qu'elle a raison !

- Alors...je vais devoir me rattraper ! *sourire narquois*

J'approcha mon visage du sien.

- Comment comptes-tu te rattraper ? Je ne changerais pas d'avis sur toi !

Je disais ça mais si il tentait quelque chose de mal, je ne pourrais pas riposter.
Je voulais connaître sa façon de se rattraper !

- Tu es bien curieuse ! *sourire narquois*

Je lui fis des baisers dans le cou.

- Si ce n'est que ça.

Je ne bougeais pas, le haut de mon corps se maintenait grâce au torse de Vladimir.
Je ne fis rien après son baiser dans mon cou.

- Que ça ? Tu ne me connais pas encore assez ! *ricane*

Je la pris dans mes bras et me leva.

- J'imagine que tu ne peux pas marcher...

- C'est exact, c'est à peine si j'arrive à rester éveiller. Je me sens comme paralysée...

Je baissa la tête.

- Je t’amène à ta chambre...Mais tu devrais te rhabiller avant...

Je la déposa délicatement au sol.