Une mauvaise nouvelle...

Je m’arrêta.

- Il est un peu tard pour me dire ça...

Je me lécha les lèvres.

- Oh et puis... Tu n'as cas me vider de mon sang je m'en fiche.

Je me mis à tousser et à cracher du sang. J'avais du mal à respirer.
Je commençais à m'agiter de plus en plus.

- Je...n'en veux plus...

Je détourna le regard et mis ma main sur le front de Moka.

- Tu as de la température...

Je baissa la tête.

- Dis, ça ne te ferait rien si je vais en prison ?

Je le haissais mais je l'aimais, c'est étrange. Je ne répondis rien, je ne voulais pas qu'il sache ce que je pensais de lui. De toute façon je n'avais pas la force de répondre, j'étais épuisée. Je luttais
contre l'envie de dormir, si je m'en dormais, il risquerait d'en profiter pour patir.
Je restais silencieuse, j'étais tremblante, j'avais froid, même très froid.

Je défis ma veste [veste comme sur l'avatar] et la mis par dessus Moka pour la réchauffer. Je lui souriait, un sourire chaleureux et réconfortant...
Puis on frappa fortement à la porte. [en noir, c'est les policiers]

- *en criant* Ouvrez cette porte !!

- Les voila enfin ! Il sont en retards ! *sourire narquois*

Je posa Moka sur le lit et resta à ses cotés, face à la porte, en attendant.

J'ouvris les yeux, le bruit des hommes qui frappaient à la porte me donnait mal à la tête.
Il fallait que je réagisse sinon ils allaient l'emmené. Je sortis une petite pochette qui contenait du maquillage.

- Ne bouge pas.

Je fis un maquillage, il restait tout aussi viril mais différent, même sa mère ne pourrait pas le reconnaitre. Maintenant il fallait modifier les cheveux. Je pris une bombe de couleur et lui teins les cheveux en bleu. Je pris des lentilles bleus, elles étaient à moi mais je ne les avais jamais portée.
(Il ressemble à Kaito de Vocaloid)

- J'espère que tu supportes.

Je les lui plaça doucement et alla ouvrir la porte.

- *à voix basse* Il est hors de question qu'ils t'embarquent ! *ouvre la porte*
Que se passe t-il ?

- Où est-il ?! Laissez nous passez ! Nous savons qu'il est ici !

Les policiers fixèrent Moka de haut en bas.

- Ces blessures ?! Que s'est-il passé ?!

Ils la poussèrent un peu sur le coté et forçaient le passage.

- Il n'y a personne ici ! Personne qui ait fait quelque chose de repprochable.
Toute ces blessures sont la à cause d'un accident ! Vous n'avez rien à faire ici !

J'avais tellement peur qu'ils embarquent Vladimir, c'est pourquoi je le protégeais du mieux que je pouvais. Je parlais pas très bien à la police, je devrais me calmer.

- Vous désirez vraiment protéger ce criminel, si vous continuez, vous serez considérée comme complice ! Immobilisez-la !

Les policiers saisissèrent Moka et la bloquaient du mieux qu'ils pouvaient.

- Laissez-la ! C'est moi que vous voulez, n'est ce pas ?

Je me mis face à eux. Je levai mes bras à hauteur de mes épaules et présentais mes mains.

- Arrêtez-moi !

Je lança un regard vers Moka, avec un sourire, comme pour la rassurer.

- Les mains sur la tête !

Le "chef" des policiers pointa son arme sur moi. J'obéis. Il ordonna à deux de ses hommes de me passer les menottes. Ils le firent. J'avais maintenant les mains immobilisées derrière le dos. Je ne me débattais pas le moins du monde.

J'étais très énervée, je me débattais comme je pouvais jusqu'à me libérer.
Je m'approcha d'un policier, le maintenant par le col.

- Ça suffit ! Il n'a rien fait !

J'étais très énervée à cause de la peur.

- Moka, calme-toi, tout va bien ! Je t'en pris, pour une fois, restes tranquille !

Je lui dis ça avec un ton sec et une voix forte. Il ne faut pas qu'elle se mette en danger pour moi. Les policiers pointèrent leurs armes vers Moka.

- Lâchez cette homme et veuillez rester en arrière !

- Je ne le lacherais pas ! Vous pouvez m tuer je m'en contre fiche totalement !
Ce n'est pas un criminel, ce n'est pas lui que vous recherchez !

Je jouais très bien la comédie. Je m'étais forcée à pleurer pour le faire croire que j'étais en panique.

- ça ne sert à rien de t'acharner ! Lâche-le !

Je la regardais avec un regard agressif.

- Ils reconnaissent ma voix...je ne compte pas mentir et tu devrais me laisser partir pour ton bien...

Je le lacha et me dirigea vers Vladimir, lui envoyant un coup de poing dans la figure.

- Ça suffit, je ne te laisserai pas tomber c'est clair ?!

Je me tourna vers la police, les regardant d'un regard noir et plein de colère.

- Ça suffit ! Il n'a rien à se reprocher !

- Pourquoi ? ...après ce que je t'ai fait...*baisse la tête*

- Mademoiselle, reculez !

"Tu vaut mieux que ça, Vladimir..."

Je serra les poings.

- Recules Moka !

- Je ne reculerais pas ! Malgré ce que tu as fait !

Je tenais le "chef" de la police par le col. Mon regard était plein de haine, je pouvais faire peur à n'importe qui.

- Maintenant ça suffit ! Vous allez le laisser tranquille ! Je vous conseille d'obéir bien sagement et de ne pas m'énerver !

- Comment osez-vous ?! Emmenez-le, vite !

- Moka ! Arrête ça, bordel ! *aux policiers* P'tain, Otez vos sales pattes !

Je me débattais.

"Allez Vladimir, venge-toi, tu déteste ces flics et tu compte capituler comme une mauviette ?! Il est encore temps, fais les souffrir ! *rit*"

Un sourire sadique se dessina sur mon visage. Je donna de nombreux coup de pied aux policiers et je l'ai mis à terre. Le chef était toujours debout.

- Vladimir maintenant ça suffit ! *Se tourne vers le chef en le tenant par le col* Maintenant repartez et vite ! Laissez-nous tranquille !

Mon regard montrait ma colère.

- Il ne va pas repartir ! Ce sale chien est aussi têtu qu'une mule !

J'étais fou enragé. Je ne me rendais pas compte de ce que je faisais. Je poussa violemment Moka et donna un coup de boule au chef.

- Haha, alors comme ça, tu oses te prétendre policier ! Mais en fait 'es juste un pov' emmerdeur ! *à Moka* Détache-moi ! Enlève moi ces foutus menottes !

Mon ton était agressif, pire que ça, j'étais effrayant.

Avant tout il fallait qu'il se calme, même moi il m'effrayait mais je ne le montrai pas.

- Je te détacherais quand tu te seras calmé !

Je m'éloignai un peu, je ne savais pas quelle réaction il allait avoir

- Je ne t'ai pas demander ton avis, à ce que je sache !! Maintenant, fais-le !!

Je donna un violent coup de pied dans une commode.

- Au secours !!

- Toi, je te demande de la fermer !!

Je retins la commode avant qu'elle ne tombe sur le policier. Elle était lourde, très lourde.
J'avais mal au bras, je me dégagea mais pas assez efficacement. La commode me tomba dessus, seul le haut de mon corps, jusqu'à la poitrine dépassait. J'avais trop mal au bras pour me dégager.
Je regarda Vladimir droit dans les yeux, mon expression montrait que j'avais mal.

- Je ne te les retirerai pas tant que tu ne te seras pas calmé.

- On veut jouer aux héroïnes ?! *ricane*

- M-mademoiselle !

Je m'approcha du policier. Il tremblait de peur et en pleurait même. Il était assis par terre, je me baissa à sa hauteur.

- Détache-moi et je te laisse la vie sauve ! Tu as compris ?!

- Je, ne me faite pas de mal, je vous en pris ! *pleure*

- Détache-moi !!

- O-oui !

Il chercha longtemps les clés dans sa poche, je lui présenta mes mains, il défit les menottes. Je me leva et pris une arme à un policier qui se trouvait à terre, elle était chargée. Je me mis accroupis, toujours près du policier et lui mis le pistolet sous la gorge.

- Tu as une femme ?

- O-o-oui..

- Et des enfants ?

- Un gar-garçon et une fi-fille..

- Quelles ages ?

- Ne m-me tuez pas -

- Quelles ages ?!!

- 13 et 11 ans...

- Eh bien, mon vieux, c'est l’occasion de leurs passer le "bonjour" *sourit*
Appelle-les !

- D'a-accord...

Il composa le numéro et sa femme décrocha.

- Allô ? Oui ch-chérie...

Il raconta tout.

- Maintenant, dis lui que tout ira bien...

- Je vous en supplie !

- Dis-lui !!

- Chérie, tout i- tout ira bien...occupe-toi des enfants ! Promets-le moi !

Je colla le pistolet sur son front et m’apprêtais à appuyer sur la gâchette.

En voyant ça, je devais agir. Je réussi à me dégager mais difficilement.
Je me jeta sur Vladimir, nous tombons ensemble par terre.
Je le regarda droit dans les yeux et lui envoya une giffle.

- Non mais ça va pas ! Ça suffit maintenant les bêtises ! Si tu veux te défouler sur quelqu'un tu peux le faire sur moi ! Pas sur quelqu'un qui a des enfants ! Maintenant tu arrête !

J'avais super mal, ma cheville était enflée et rouge. Malgré ça je ne disais rien et j'essayais de cacher que j'avais mal.

Un groupe de policiers arrivèrent dans la chambre, je me leva rapidement, mis mon coude sous la gorge de Moka. J'étais derrière elle, maintenant et je la bloquait. Je reculais, l'arme pointée sur les nouveaux arrivants.

- Pas un geste ! Sinon, je la bute !

Je pointa le pistolet sur Moka.

- Je veux un hélicoptère ! Et faite vite ! Je n'hésiterai pas à lui exploser la tête !

Les policiers commencèrent à s'affoler, l'un d'eux prit son talkie-walkie et appela.

- Haha, c'est tout de suite mieux quand vous êtes raisonnable !