Tout... Détruire !!! (PV Chika)

Après la venue de Chika dans la salle des professeurs, les deux jeunes gens, Chika et Arata partirent en direction de la chambre du jeune homme. Il s arrivèrent enfin sur place, ils entrèrent en prenant bien soin de fermer la porte. Les yeux du vampire étaient rouges écarlates, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas été autant énervé. Il commençait à cogner dans un Puching Ball avec férocité. Il ne pouvait se résigner à perdre sa petite soeur à cause de ce professeur de mathématiques qui l'a violé, à cause de se misérable LevelE qu'il meurt d'envie de tuer, lentement pour faire durer son calvaire. Chika était toujours la, il la plaqua contre le mur, assez gentiment par rapport à sa façon de cogner dans le puching ball. Il fallait qu'il se calme, il mit sa tête contre la poitrine de la jeune fille.

- Il faut que je me calme... Merci de m'avoir fait quitter cette salle... Je ne peux me résigner à perdre ma petite soeur à cause de ce misérable LevelD.

Arata ne détestait pas les LevelD/E, il détestait juste lui, juste cet hunter qui a fait du mal à sa soeur, il a abusé de sa gentillesse !

Arata releva la tête. Il commença à lécher son cou. Non il ne devait pas la morde. Il tourna la tête sur le côté puis il la tourna de nouveau vers la belle. Son visage se rapprochait du sien. Leurs lèvres s'effleurèrent, puis ce fut un doux baiser. Quand il retira ses lèvres...

- Veux tu te lier à moi pour l'éternité ?

Je suivis le beau euh non… Je suivis Arata en direction de sa chambre. On entra tous les deux et je le regardai, il était tellement mignon, même quand il s’énervait ! Mais pourquoi je dis ça moi ! Bref, il avait fermé la porte et commençait à frapper un pucching ball, il était si énervé que ça ? Puis il arriva vers moi, il me mit contre le mur, et mit sa tête sur ma poitrine. Bon, normalement, j’aurais dit : « Je ne suis pas un objet, enlève tes sales pates de là !» Sauf que c’était Arata ! Et Arata bah… Non, en fait, Arata, il n’y a rien, rien entre nous deux, je l’aime bien c’est tout, non, en fait ! Je le déteste ! Je le hais ! Oui, je le hais ! Je hais quand il me lèche le cou ! Je hais quand il s’approche de moi et qu’il m’embrasse et je hais sa phrase de s’allier avec lui. Je le hais tellement que je le regardai de mes yeux verts avec une expression amusé. Oui ! Je hais les gens et je les regarde avec une expression amusé !

-Arata… Je te hais tellement, c’est insupportable !

Je le regardai et croisa les bras sur ma poitrine pour dire « Elle est à moi ! » Je mit mes mains sur son cou et approcha mon visage du sien.

-C’est plus qu’insupportable, vieux alien pervers !

Je me penchai vers lui et l’embrassa, avec passion mais sans la passion ! Je retirai mes mains de son cou et partit m’assoir sur son lit. Je pris la position de Cléopâtre dans certaine bande dessiné et le regarda en lui lançant un simple regard.

-Esclave, je veux du raisin et tout de suite !

Cette jeune fille, Chika était intéressante, j'eus l'air surpris quelques instants mais je repris vite un petit sourire. Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'elle réagisse ainsi, je ne m'attendais pas du tout à ce retournement de situation ! Intéressant, je ne me lasserais jamais d'elle apparemment ! Je me mis sur les genoux, devant elle puis je mis ma main dans ses cheveux. Exclave ? Non pas vraiment. c'était a petite Chika, ma petite vampire personnelle.

- Aurais-tu peur de te retrouver face à moi ? Un jour c'est toi qui me courra après. Ma petite vampire personnelle.

Je me mis au dessus d'elle, elle ne pouvait pas bouger. Je rapprochais mes lèvres des siennes, elles étaient toutes proches puis.... Je déposai un baiser sur son nez pour ensuite lui en faire un sur les lèvres. Je bons dis du lit, j'étais dos à elle, je tournai ensuite la tête vers elle, j'avais un sourire narquois sur les lèvres.

- Je t'ai eu, Watanabe.

J’ai réussi à surprendre Arata !!! La vie est géniale ! J’étais juste trop contente de moi, surtout avec le petit effet Cléopâtre. Bref, il a vite repris son sourire narquois et il se mit sur les genoux, devant moi, il mit sa main dans mes cheveux. Qu’est ce qu’il a à mettre sa main dans mes cheveux. Sa tête sur ma poitrine, en fait, il ne se gène pas ! Mais bon, je ne vais rien lui dire. Puis il commença à me narguer. Moi, avoir peur de me retrouver en face de lui ? Mais c’est du n’importe quoi ! Je peux rester devant les pires terreurs et leur tenir tête quand je veux ! Je suis Chika Watanabe, je suis la plus grande déesse ! Non là je vais trop loin… Mais pourquoi est ce que j’aurais peur de me retrouver en face de lui ? Car il a un regard trop magnifique ? Et puis non ! C’est pas vrai, il n’a pas de regard trop magnifique !Il se moque de moi ! Et en plus il croit que je vais lui courir après dans pas longtemps ? Mais en fait, il se prend pour un dieu ! Il va falloir qu’il arrête de se surestimer ! Mais en même temps, c’est vrai qu’il est juste trop beau… Mais qu’est ce que je raconte !!! Le temps de ma réflexion fut trop long si bien qu’il se retrouva au dessus de moi sans que je m’en rende compte. Son visage se rapprocha du mien. C’est lèvre était toute proche, je m’apprêtais à bouger dès qu’il aurait envie de m’embrasser mais sa bouche changea de trajectoire et vint se poser sur mon nez. Je le regardai en rougissant, je me sentais stupide d’avoir pensé qu’il allait m’embrasser. Et c’est là !!! Et c’est là que ma vigilance à baisser et qu’il m’a embrassé sur la bouche. A ce moment je sentis mon visage viré au rouge plus que rouge, un rouge vif. Il bondit du lit avant que je puisse faire quoi que ce soit et se retourna vers moi avec un grand sourire. Il m’avait eu ? Non ! Il ne m’a pas eu ! Ce n’est qu’un pervers qui profite des jeunes filles pour les embrassé. Je lui sortis avec embarras, ma tête encore plus rouge qu’avant.

-Non ! Non tu ne m’as pas eu ! Et puis d’abord… Qu’est ce que tu fais dans ma chambre !? Sors de là tout de suite !

Je me suis alors souvenu que c’était sa chambre et mon visage arriva au sommet de la rougeur possible sur un visage. Je ne savais pu quoi dire, il me prenait au dépourvu ! Il était malin… Je n’ai même pas pensé à vérifié dans ses pensées…

Lors de sa réaction je me mis à rire. Je ne l'avais pas eu ? Alors pourquoi était-elle rouge même plus que rouge écarlate ? Et pourquoi avait-elle pensé que c'était sa chambre ? C'est le genre d'erreur que l'on fait seulement quand on est embarrassé. Je me mis à rire, un rire moqueur. Je relevai son menton vers moi. Pourquoi tant d'embarras si je suis une personne peu importante pour elle ? Pourquoi n'avouait-elle pas ? Elle voulait jouer à ce petit ? Très bien, j'allais y jouer également, tout en la taquinant bien évidemment.

- Ah oui ? Si je ne t'impressionne pas, pourquoi es-tu si embarrassée ? Pourquoi rougis-tu ? En vrai je sais ce que tu es, tu es folle de moi mais tu ne veux pas l'avouer. Et puis... Je te rappelle qu'on est dans ma chambre. Il n'y a qu'en étant embarrassé que tu peux te tromper ainsi. Ça ne sert plus à rien de fuir tes sentiments.

Je lui tirais la langue. J'étais taquin mais en vrai je l'adorais, j'aimais vraiment passer du temps avec elle et puis cette facette d'elle était très intéressante, en fait elle était très intéressante tout simplement. (Tout comme la fille derrière l'écran qui joue Chika)

Ce gars m’énerve ! Il est venu vers moi, il m’a relevé le menton et puis, il a commencé à rigoler, comme si en fait, je disais n’importe quoi ! Mais je ne dis pas n’importe quoi ! Non, je suis toujours très sérieuse… Ouai... En fait, oublions ça. Mais en bref, après il a commencé à ce moquer de moi ! Il a dit qu’en fait, j’étais impressionnée et qu’en fait, j’étais juste folle de lui, mais ce n’est pas vrai du tout ! Et puis, il est peut être beau mais…NON ! Il n’est pas beau. Je vais finir par m’énervée ! Et puis ensuite, il m’a dit que ça ne servait à rien de fuir mes sentiments, mais c’est du n’importe quoi ! Je ne fuis pas mes sentiments !

-Je me suis juste trompé ! Ma langue à riper.

C’était une excuse tout ce qu’il y a de plus bidon ! C’est juste que j’avais du mal à trouver une véritable excuse aujourd’hui. C’est lui qui me trouble ! Mais jamais je ne lui dirais. Bref, alors que je rougissais à vue d’œil et essayait de trouver un objet qui pourrait m’aider à me sortir de cet affaire me vint une idée. Je rentrai dans son esprit et l’obligea à me dire ses véritables sentiments envers moi ! Tout ! Il allait tout me dire ! Et il n’allait pas resté statique comme un robot ! Non, en plus, il bougerait ! Le spectacle promet d’être amusant !

- Sa langue a ripé ? En général ce n'est pas cela que l'on dit... Elle est tellement gênée qu'elle ne dit pas les bonnes expressions. C'est tellement adorable. Je lui fais vraiment de l'effet en fait. Tu sais on dit ma langue a fourché et non ma langue a ripé, c'est presque étrange. J'aime vraiment sa compagnie, je ne m'en lasserais jamais. Tien pourquoi je dis tout ça, Moi ? Vampire agile dans les pensées à ce que je vois. Les pensées sont quelque peu intime tu vois. Tu es contente de savoir ce que je pense alors ? La ce qui m'énerve vraiment c'est que tu ai pénétré mes pensées, que tu peux connaitre mes souvenirs et certaines choses doivent rester privée ! Tout ça pour ton petit besoin personnel ! Je ne peux pas laisser passer ça !

Je la plaquais au mur, elle était bloquée entre le mur et moi. Je commençai à défaire son haut, son chemisier, je pouvais voir ses sous-vêtements mais je 'en fichais. Je m'apprêtais à la mordre.

- J'espère au moins qu'après ça tu auras compris la leçon ! Désolé, tu risques d'avoir un peu mal. J'ai si soif... Ça fait tellement longtemps...

Je léchais son cou, sa peau nacrée puis j'y plantais mes crocs et me délectai de son sang...

Il parla, il parlait à voix haute ! Il pensait à voix haute ! Victoire !  Il a dit que j’étais adorable ? Il… Il l’a vraiment pensé ? Il a dit qu’il aimait ma compagnie, ça aussi il la pensé ? Je… Je croyais qu’il se fichait de moi ! Oui, il se fiche de moi ! Mais, il a l’air vraiment sincère. Et un peu énervé. En fait, il est vraiment mignon.
Il me plaqua au mur, un peu effrayé, je me demandais ce qu’il allait faire et pas la peine de lui poser la question vu que j’eu assez rapidement ma réponse. Il commençait à me déshabiller.
 
-Pervers !
 
C’est le seul mot que je réussis à articuler correctement.  Sa bouche s’approcha de mon cou et j’entendis quelques paroles avant qu’il enfonce ses crocs dans ma chair. Je sentis un peu de sang couler. Je le laissai faire et mis mes mains dans son dos, comme si je l’enlaçais. Après un moment, je me détachai de lui et porta ma main à mon cou. Je regardai mes doigts où je voyais une trace de sang et les lécha. Tout en le regardant.
 
-D’accord, pour équilibrer, je vais aussi dire ce que je pense, comme ça, on en saura autant.
 
Je pris une petite inspiration. Lui dire que je le trouvais mignon ? Jamais de la vie ! Pourtant j’étais bien obligé. Et puis, il avait bien dit qu’il appréciait ma compagnie.
 
-Je ne peux pas lui dire pourtant. Non, je ne peux pas lui dire que je le trouve mignon et puis en fin de compte non, je ne le trouve pas mignon. Mais il est si craquant avec ses yeux bleus. Je vais finir par être amoureuse. Mais je ne peux pas. Non ! Je ne dois pas ! Oui ! Je le déteste ! Je ne l’aime pas ! Non pas car il est trop beau mais car il se moque de moi. Il n’est pas sincère, mais en même temps j’ai des doutes. Et puis… Non mais je ne peux pas lui dire ce que je pense, il va vraiment croire que je suis amoureuse de lui ! Alors que non. Enfin… Je ne sais pas.
 
Pendant tout mon monologue, mon visage était inquiet, très différent de la fille forte, de cette image que j’avais crée.
Mais à quoi bon, maintenant. Je mis une main à mon bras et resta collé au mur, la tête regardant vers le bas. Je ne savais pas quoi dire et je ne savais pas quoi faire, j’avais juste enlevé mon pouvoir, il pensait dans sa tête et plus à voix haute.

Chika m'avait traité de pervers. Après tout, ce que j'avais commencé à faire pouvait y faire penser mais elle se trompait, ce genre de chose je ne peux pas le faire sans son consentement. Sa réaction était parfaitement justifiée. Je fus surpris que pour se rattraper elle accepte d'avouer ce qu'elle ressentait, ses sentiments. J'avais arrêté de boire son sang, je lui en avait pris beaucoup... J'espérais que ça irait et je commençais à regretter mon geste mais au moins ainsi j'espérais qu'elle comprendrait. J'écoutais tout ce qu'elle me disait avec un attention particulière. J'écoutais ses mots, ses syllabes, tout ce qu'elle disait sans rien oublier. Lorsqu'elle eut fini elle semblait embarrassée, inquiète. Elle avait le regard vers le bas, sans doute pour ne plus avoir à affronter le mien.

- Je suis très heureux que tu te sois confié à moi... Est-ce que ça va ? Je veux dire... Je t'ai pris beaucoup de sang... Ça me fait plaisir de savoir ce que tu penses réellement de moi. Je ne me moque pas de toi, je te taquine mais mes sentiments envers toi son sincère. Je ne peux jouer avec les sentiments d'une jeune femme. Pourquoi le ferais-je ? Tu dois admettre que je t'aime, c'est ainsi.

Je relevais sa tête vers moi. Nos regards se croisèrent. Je rapprochais mon visage du sien, je la serrai contre moi, contre le mur toujours, je la serrai dans mes bras et je l'embrassais tendrement. Je retirais mes lèvres des siennes, je caressais sa joue. Dans mon regard, dans mes yeux, on ne voyait que ce sentiment de sincérité...

Il était heureux, il était soucieux et moi, je me sentais bête d’avoir dit tout ça à voix haute. Pourtant, j’avais comme une petite pointe de satisfaction au fond de mon cœur. Il ne se moquait pas de moi, il me taquinait. Il m’aimait réellement. Mon cerveau mit du temps à entendre la nouvelle, il a mit du temps à l’absorbé. Et puis, en même temps que cette déclaration d’amour, si je puis dire, il s’excusa et me demanda si j’allais bien. Je ne répondis pas, ma tête se releva lentement, guidé par une personne, mes yeux suivirent et ne restèrent pas figé. Je le regardai, j’observais ses magnifiques prunelles bleues. Et puis, il se serra contre moi et m’embrassa. Je… Je ne sais pas ce qui m’arrive, j’ai l’impression d’être amoureuse, mais je ne peux pas l’être. Nos lèvres rompirent le contact et son regard ne montrait qu’une grande sincérité. Et moi, j’étais encore perdu dans ses yeux. J’ai l’impression d’être faible par rapport à lui, de n’être qu’une fille fragile alors que pourtant, avant, je ne l’étais pas. Je ne sais pas ce qu’il se passe. Mais oui… Qu’est ce qui se passe ? Dans mon cœur. Il bat la chamade et cogne plein d’ardeur.
Je me réfugiai dans ses bras un instant, j’avais complètement oublié que l’on pouvait voir mes sous-vêtements. Quelle idée ! A cause de lui j’ai froid.

-Reste comme ça un instant. J’ai… J’ai froid.

Il eut une petite pose, mon corps de réchauffa assez vite. Je relevai la tête, avec une petite larme qui s’apprêtait à couler. Puis je m’écartai en prenant soin de bien refermer mon chemisier, il fallait l’oublier, il fallait que j’oublis Arata.

-Moi aussi… Je… Je… Mais quoi qu’il en soit, je ne peux pas. Mes parents… Ils m’ont trouvé une personne. Ils veulent que je rentre très bientôt, il faut que je tu Kaïri et que je rentre, c’est ce qu’ils attendent de moi. Je ne suis qu’un pion relevant leur image. Alors… Arata. Je… Je ne peux pas. Et j’en suis désolé. Le… il est bientôt arrangé. Je serais bientôt sa… …. … femme.

J’étais dos à lui, ma main sur ma bouche.

Je l'écoutais avec attention. Elle voulait que je reste ainsi. Elle avait froid. Elle s'écarta et me dit plein de chose, des choses auxquels je ne m'attendais pas. Tuer Kairi ? Pourquoi ? Qui était-elle ? Être un pion ? Il en était hors de question ! J'étais prêt à la protéger. Il était hors de question qu'elle épouse un homme qu'elle n'aime pas. Pour moi il était hors de question qu'elle souffre le reste de sa vie, ses parents n'ont pas le droit de la forcer, c'est sa vie. Je ne la laisserais pas partir rejoindre sa famille. C'était peut-être égoïste mais moi au moins je ne voulais que son bien. Je voulais l'avoir auprès de moi et qu'elle soit heureuse. Ce n'est pas un objet, elle n'est pas à vendre et il est hors de question que quelqu'un la touche contre son gré ! Je m'approchais d'elle, je retirais ma veste, j'étais à présent torse nu, je la lui mis sur ses épaules pour qu'elle ait moins froid. J'étais derrière elle, je la pris par la taille est la serra contre moi, pour la réchauffer et tout simplement pour avoir ce contact qui m'était précieux.

- Kairi... Qui est cette jeune fille et pourquoi dois-tu la tuer ? Tu n'as pas à faire ça pour tes parents. Regarde comment ils te remercient, je t'empêcherais de faire ça pour des personnes qui n'ont aucune gratitude envers toi. Je t'en empêcherais car en faisant cela tu risque d'avoir beaucoup d'ennuis, je veux te protéger. Je t'empêcherais de rejoindre ta famille, je resterais ainsi en te prenant dans mes bras jusqu'à ce que je sois sur que tu ne parte pas, je peux rester des jours et des nuits ainsi je m'en fiche. Je tiens beaucoup trop à toi pour te laisser aux mains de ces personnes. Et puis je ne veux pas que tu fasses ta première fois avec quelqu'un d'autre que moi ! Je veux ce privilège.

Je lui tirais la langue pour lui montrer que je plaisantais, une façon à moi pour qu'il n'y ait plus une ambiance pesante. Je caressais son ventre, je léchais sa joue, je déposai ensuite un baiser sur sa joue. Je ne pouvais pas vraiment la retenir de partir si elle le voulait vraiment mais je ne voulais pas qu'elle souffre c'est pour cela que je voulais la garder auprès de moi. Je profitais du contact ou plutôt des derniers contacts je pouvais avoir avec elle. Non il fallait que je me reprenne, elle n'avait pas le droit de partir !

- Je ne te laisserais pas partir. Reste à mes côtés.. Tu crois que tes parents méritent que tu te sacrifies autant pour eux ? On dit qu'on ne vit qu'une fois, alors il faut en profiter, tracer son chemin comme on le veut. Alors je ne te laisserais pas souffrir. Je ne veux pas que tu perdes ce que tu as de plus précieux avec n'importe qui, que tu pourrisse ta vie avec un sale type que tu détestes, je ne veux pas que tu partes avec un inconnu... Imagine ce qu'il peut te faire...

Je la pris dans mes bras puis je l'allongeai sur le lit, je me mis au dessus d'elle. Je l'embrassais tendrement. Je la regardais droit dans les yeux. J'éprouvais de la tristesse. D'une certaine façon j'avais peur pour elle, j'angoissais, je n'avait jamais éprouvé cela autant envers une personne. Je pris sa main puis je la serrai contre ma joue, de mon autre main je caressai la sienne. Je voulais qu'elle reste avec moi pour toujours...

- J'ai peur... J'ai peur que tu souffres. Je souffrirais trop de te voir malheureuse. Soit forte, rebelle toi ! Tu es assez grande pour savoir ce que tu veux faire. Et si jamais ils ne veulent pas comprendre je me déplacerais personnellement. Je ne veux pas te perdre. Ô grand jamais...

J'avais une larme qui coulait de mon oeil gauche, cela faisait des milliers d'années que ce n'était pas arrivé. Cela prouvait encore plus la sincérité de mes sentiments à son égard. C'est si rare de voir un vampire de sang-pur pleurer en publique. Je ne pleurais pas vraiment, juste un peu par la crainte de la perdre. Je nous couvris de la couverture, je le serrai contre moi, je caressais ses doux cheveux. Son visage contre mon torse nu, cela me donnait l'impression d'être un bouclier humain, de pouvoir ainsi plus facilement la protéger. J'étais bien avec elle la dans ce calme imperturbable...

J’étais restée un moment dans ses bras puis j’ai commencé à débiter des paroles dignes d’un scénario dramatique de série télévisé. J’étais dos à lui, c’était beaucoup mieux pour moi, regarder une fenêtre, c’est beaucoup plus facile quand on parle de ce genre de chose. J’eu ensuite une veste sur mes épaules, il faisait un peu plus chaud, j’étais bien avec cette veste au dessus de moi et puis, je sentis Arata m’enlacé, ainsi que mes joues rosir un peu plus. Il m’avait pris par la taille et son corps chaud me permettait de ne pas greloter. Il était adorable. Puis, il commença à parler.

-Kaïri, tu l’as déjà rencontré au centre commercial une fois. C’est une gentille petite fille avec des cheveux rouge et des yeux bleus. Elle est très gentille et sourit presque tout le temps. Mais tu sais, pas la peine de resté collé à moi aussi longtemps, et puis, que tu le veuille ou non, c’est ma décision. Et pour le moment, je ne sais pas encore comment faire.

C’est à ce moment là que je me posai une question. Il avait parlé de première fois avec lui ? Mais ! Mais en fait ! Je me retournai dans ses bras pour le regarder et vit qu’il tirait la langue. Ah… Alors il rigolait. J’ai eu peur. Quoi que… Non ! Rien ! Puis il caressa mon ventre et me lécha la joue, c’est toujours mieux que de commencer à me déshabiller… Puis, j’eu le droit à un petit baiser sur la joue. Et c’est maintenant qu’il commence à parlez du pauvre type qui aura la malchance de tomber sur moi comme épouse. Ah non mais c’est vrai ! Si les employés de la maison me traitaient de cauchemar ambulant, il doit bien y avoir une raison ! Non ? Alors que je réfléchissais à ça, il me prit dans ses bras et m’emmena vers le lit. Je le regardais, il était au dessus de moi. J’eu le droit à un baiser et ma main partit jusqu’à sa joue, guidé par la sienne. Je le regardais faire, il était trop mignon. Il parla ensuite de se déplacé pour aller parler à mes parents et qu’il ne voulait pas me perdre, je le regardais. Je ne suis pas douée pour réconforté les gens, mais avec lui, j’ai quand même envie de faire un effort. Puis, une larme coula sur sa joue et puis… plus rien… c’était un peu noir vu que j’étais sous la couette avec lui ! Il était torse nu et tout chaud. Je commençai à l’embrassé sur le torse, mes lèvres étaient un peu plus froide que son corps mais, d’une mince différence. Et puis, pour me venger de lui et de sa manie de lécher les joues des autres, ou plutôt les miennes, je lui léchai le torse. Victoire de Chika un à zéro !

-Tu es trop mignon avec cette petite inquiétude dans tes yeux. Mais faut pas pleurer. Moi je veux un homme fort ! Non pas que je te veuille mais… Enfin… Disons que… Je ne veux pas qu’un beau garçon pleure pour moi. Normalement, c’est moi qi fais semblant de pleurer pour les amadoué pas le contraire ! Pour la peine, tu serras puni !

Oui ! En ce moment, j’ai un truc avec les punitions, un petit jeu. Et la dernière fois, la punition n’était pas terrible, cette fois ci, bah… je vais la joué psychopathe vu qu’on me met dans des sondages alors que je n’ai rien à y faire ! Comme il était torse nu, autant continuer alors je commença à enlever son pantalon, ou son jeans, j’ai pas trop fait gaffe à ce qu’il avait, mais bientôt, il n’en aurait plus ! Ahah ! Vengeance de Chika en action ! Oui, je sais, je suis frappée mais chacun sa façon de vivre.

J'étais bien contre elle et ça me rassurait de l'avoir contre moi. Ah alors Kairi c'était elle... À présent tout était moins flou pour moi. Que ce soit sa décision ou non je l'en empêcherais, ce serait prendre trop de risque et il ne le fallait pas... Elle me lécha le torse... Si je m'attendais à ça ? Pas du tout... Mais ce n'était pas désagréable, bien au contraire. En l'espace de quelques minutes j'appris que c'était une comédienne. Et en plus de cela elle veut me punir en... Me déshabillant ? C'est pas bien de provoquer quelqu'un comme ça ? Je en suis pas sur de pouvoir me contrôler jusqu'au bout. Je pris ses mains et les posa sur le lit, au dessus de sa tête. Je rapprochais mon visage du sien.

- C'est bien la première fois que je verse une larme ainsi, je suis juste inquiet pour toi. Tu sais... Tu ne devrais pas me tenter ainsi... J'ai peur de te blesser, je ne suis pas sur d'arriver à me contenir... Tu devrais peut-être éviter... Après si tu en as vraiment envie... Mais je n'appelle pas ça une punition mais plutôt un plaisir partagé.

Je lui souris, je lâchai ses mains avant de risquer de me prendre une gifle. Je l'embrassais. Je posai ensuite ma tête sur sa poitrine.

- Je serais fort pour toi, si c'est un homme ainsi que tu désires, je le serais et tu es la première à avoir pu voir mes faiblesses.

Je me mis à côté d'elle tout en l'enlaçant. J'avais peur de lui faire mal en posant ma tête sur elle.

Il était là, tout près, il m’avait embrassé, c’était tellement mignon, mais je ne pouvais pas continuer comme ça.

-Tu seras un homme fort, mais pour la fille qui te correspond, moi, je suis une fille sans cœur. Je ne suis pas capable de rester avec la même personne trop longtemps.

Je me rapprocha de lui un plus et l’embrassa une dernière fois avant de resté à côté de lui et de me mettre à dormir. Je l’aimais, j’en étais sure ! Mais un truc me bloquais, mais quoi ? Je ne sais pas. Peut être que j’ai peur de l’amour, peut être qu’en fait, je ne sais pas ce que c’est et que je pense que ce n’est que des actes alors qu’il y a normalement des sentiments. Comment suis-je sensé faire ? Ma vie est en ce moment, un peu trop proche de l’amour. D’un côté, mes parents qui veulent me mettre avec un mec que je ne connais pas et de l’autre, Arata, le mec parfait que je fuis car je ne sais pas comment m’y prendre, car je ne veux pas admettre et que même si a des moments je me dis oui ! Je l’aime ! Tout retombe vite dans du : en faite... Non. C’est trop complexe pour moi. Je ne sais plus où j’en suis. J’ai juste besoin de dormir…

Je serais un homme fort pour la fille qui me correspond alors je serais fort pour elle. Elle se caractérise de sans coeur, et elle dit qu'elle est incapable de rester avec la même personne longtemps. A-t-elle essayé ? Je la regardais, je n'avais aucun sourire, bien au contraire il y avait presque de la colère avec une légère once de tristesse. Je me mis au dessus d'elle, elle était ma prisonnière.

- Es-tu sure de ce que tu dis ? Si je dois être fort pour la jeune fille qui me correspond alors je serais fort pour toi. Tu dis être sans coeur, je suis désolée de te contredire mais ce n'est pas ainsi que je te perçois. Avec tout ce que j'ai fait tu penses vraiment que j'ai un coeur ? Je n'en suis pas convaincu. Si tu dis ne pas en avoir alors on n'est peut-être pas si différent. C'est toi que j'aime et pas une autre et ce n'est pas près de changer. Si tu n'es pas sur de tes sentiments, je parviendrais à te faire succomber, je te veux auprès de moi et de aucun autre homme. Je resterais ainsi au dessus de toi, tu resteras ma prisonnière pour l'éternité si il le faut, peu importe le temps qui passe si je suis auprès de toi, si je peux sentir la chaleur de ton corps et de ton coeur tout près, contre moi alors je resterais la tout en continuant à te désirer et à te dévorer du regard, à me perdre dans ton regard profond tel un océan infini dans lequel on se noierait pour voir sa splendeur et sa clarté intérieur car seule quelques personnes savent que la beauté intérieur et bien plus impressionnante car elle permet de cacher certaines choses magnifiques et secrètes qui peuvent être dévoilées qu'au personnes désirée. Je ne te laisserai pas t'enfuir, je ne te laisserais pas faire cette bêtise que de fuir et d'obéir à tes parents pour vivre une fin de vie malheureuse et misérable pour finir par sombrer dans la dépression, la tristesse et tous ces autres sentiments obscures plus désagréables les un que les autres. Je ne te laisserais pas faire et tu seras ma reine triomphante dans ce royaume clos que tu arriveras à ouvrir par cette clé secrète qui est ton amour et qui fera de moi un homme parfait à tes yeux.

C'était si profond, c'était le fond de sa pensée, il lui avait dit tout ça d'un naturel et d'une douceur pour lui prouver et lui montrer ses sentiments. Il s'était dévoilé à elle sans peur ni crainte. Pour finir, il l'embrassa, un long baiser plein d'amour, de sincérité, ce baiser qui n'était la que pour elle, qui lui était réservé...

Il m’embrassa après m’avoir fait part de ses pensées. Il croyait vraiment que je j’avais un cœur ? Il veut vraiment resté avec moi pour l’éternité ? C’est tellement long… Tellement dure de resté amoureuse aussi longtemps. Et en restant avec lui, c’est comme si j’étais prisonnière, comme si, je ne pouvais plus vraiment être libre de mes mouvements. On se connait depuis peu et il m’avoue qu’il m’aime, avec mon pouvoir, je peux en être sure, je peux savoir s’il même vraiment, et il a l’air sincère. Mais à un moment, la magie de l’amour s’estompe, et le pire, c’est qu’avec moi, c’est plus rapide que les autres ? Pourquoi ? Je ne sais pas… Je me surnom de sans-cœur, peut être que j’en ai vraiment un, mais je ne le trouve pas, j’ai du mal à comprendre le sentiment qu’est l’amour, ce sont des gestes ? Ce sont des paroles ? Mais à quoi rythme tout cela à la fin ? Par un divorce ! J’en suis sure. Je peux toujours demandé de resté seule pour l’éternité, personne ne m’en tiendra rigueur. Oui mais Arata… Quand il m’a dit ça, j’ai ressentis un petit truc au fond de mon cœur, une sorte de petite étincelle. Comme si je trouvais que ce qu’il m’avait dit été gentil, alors que normalement, je trouve ça assez banale et niais. Mais là, je ne sais pas, quand je le regarde, mon cœur se serre, quand je l’entends, je ne sais plus quoi dire et je perds mes mots. Est-ce que c’est ça amoureuse ? Est-ce que c’est quand on perd ses moyens que l’on est amoureuse ? Je suis sure qu’il est fait pour moi, mais c’est comme si un obstacle m’en empêchais, m’empêchais d’aller dans ses bras et de lui dire que je l’aime avec toute la sincérité que j’éprouve.

-C’est… C’est très touchant Arata… Mais, j’ai encore du mal à définir ce qu’est l’amour et si j’ai du mal, comment veux tu que je fasse. Quand je m’imagine une personne, je pense au futur, et ensuite, je me dis que ça n’en vaut pas la peine car plus tard, on ne sera plus ensemble. Et je passe peu être à côté d’une belle histoire mais… Je ne sais pas…

J’avais peur de dire la suite, j’avais peur de dire que j’étais trop réservé pour ce genre de chose, qu’en fait, quand il se passait une histoire d’amour, je n’allais pas très loin car je me disais toujours que ça se finirait mal ou par rompre. En fait… je crois que j’ai peur de souffrir, que je veux garder à jamais mon sourire, que je ne veux pas me préoccuper d’histoire comme ça. Que c’est trop complexe et je ne sais pas si un jour, j’arriverai à m’améliorer. Je vois l’amour, mais je ne le ressens que très peu. Je suis… Un peu désespéré…

-Arata… Pour toi, c’est quoi l’amour ?

Chika parlait, oui elle parlait. Je l'embrassai pour la faire taire... Enfin surtout pour qu'elle arrête de dire des bêtises. Je collai mon front au sien, je pris une de ses mains que je collai au niveau de ma poitrine, sur mon coeur. Pourquoi penser au futur ? Ah la la elle est compliquée...

- Chika... Écoute... Tu dis penser au futur... Mais pourquoi le futur finirait toujours pareil. Tu ne peux pas vraiment l'imaginer car il est différent en fonction de la progression, du temps et des personnes. Certes il y a des histoires qui finissent mal mais un grand nombre finissent très bien, un futur ça se construit, ça se change, ça se modifie. Rien ne dit qu'on ne sera plus ensemble, bien au contraire. Je ne suis pas comme ces autres hommes, je ne suis pas un cona** qui part dès qu'il trouve une fille plus belle. Pour moi tu es parfaite et je ne te lâcherais pas !

Je la serrai contre moi. Lui définir l'amour ? C'est assez compliqué, chacun a sa propre conceptions de l'amour. Il faut surtout le vivre pour le comprendre. Et puis lui donner une définition serait trop facile. J'affichai un sourire narquois.

- L'amour ? Vis-le avec moi et tu comprendras...

Je lui tirai la langue puis je déposai un baiser sur ses lèvres puis à la naissance de son cou. Puis je la dévorais du regard. Elle n'avait aucune issue pour s'échapper. Je la voulais à mes côtés, j'espérais une réponse favorable. Je caressai ses cheveux tout en lui souriant, je fermai ensuite les yeux et je respirai son parfum...

Lorsqu'elle enfouit sa tête contre mon torse, je la serrai contre moi. La chose que j'avais remarqué ? Elle n'arrivait pas à me regarder en face et je trouvais cela tellement mignon surtout venant d'une fille. Je relevais sa tête vers moi pour pouvoir contempler et admirer ses beaux yeux clairs. J'étais prêt à attendre, attendre le temps qu'il faut pour atteindre cet amour réciproque, j'attendrais pour qu'elle se dévoile à moi, je pourrais attendre une éternité si il le fallait.

- Pour me montrer cet amour, j'attendrais, j'attendrais le temps qu'il faut, je resterais patient et je serais toujours la pour toi, j'attendrais le temps qu'il faut pour que tu te dévoile à moi...

Je déposai des baiser dans son cou, je lui fis ensuite un suçon, elle n'aura aucun mal à le cacher. Je collai sa tête à mon torse puis je dégageai ses cheveux de son cou. Je fermai quelque chose. À présent elle avait un pendentif avec dessus une améthyste... Je lui mordillai ensuite légèrement l'oreille puis je lui chuchotai:

- Il te va à merveille.

Je déposai un baiser sur ses lèvres pour conclure, je pris sa main et la portai à ma joue...

Normalement, la plupart d’entre nous aurais sauté dans ses bras, l’aurait embrassé et aurait tout de suite vu en lui le prince charmant qu’elle recherchait. Moi, et bien, quand il m’a dit ça, comme si m’avait relevé la tête et que j’étais obligée de le regarder et de contempler ses yeux bleus, je sentis mes joues rosir. Elles étaient en train de s’empourprer sans même me prévenir ! Et moi, je me retrouvais devant lui, à rougir, quand il me disait qu’il m’attendrait toute sa vie. J’avais envie d’y croire, mais c’était tellement beau que ça semblait irréel.

-M’attendre toute ta vie ? Tu vas finir par te lasser, surtout que je ne suis pas une personne exceptionnelle.

Non ! Je suis génialissime ! Sauf que ça, je l’aurais dit à une amie, pas lorsque l’on parle aussi sérieusement, j’allais pas me mettre à déconné alors que c’était très chou et romantique, ça casserait l’ambiance, aussi, je resta sur ma faim. Ma tête se colla encore une fois contre son torse alors qu’il était en train de me faire un suçon. Il tripota un moment mes cheveux et quand je baissai la tête, je vis un merveilleux pendentif. Là, par contre, sans trop réfléchir, je l’embrassais pour le remercier. Ma main se mit près de sa joue et je me hissai un peu plus haut. Je lui affichai un sourire des plus satisfait, en fait, je crois bien que je l’aime. Mais… C’est un secret.

Je lui donnais une toute petite tape sur la joue, celle-ci ressemblait plus à une caresse. J'avais un regard sérieux. Elle n'est pas exceptionnelle ? Elle se fou de moi ou bien ? Sa réaction me mettait hors de moi. Ah lala les filles ! Ça ne fait que se rabaisser ! Elle est têtue, c'est intéressant. Elle crois quoi ? Que je suis exceptionnel ? Elle se trompe. Cela fait des centaines d'années que j'attends, je peux bien attendre encore un peu.

- Bon écoutez mademoiselle. Arrêtez de vous rabaisser ! Pour moi vous êtes parfaite. Me lasser d'attendre ? Cela fait des siècles que j'attends, sans aucune exagération ! Alors j'attendrais encore. La prochaine fois que vous vous rabaisserez ma chère, je prendrais de votre sang, ainsi vous allez peut-être cesser. Vous pensez que je suis exceptionnel, moi ? Loin de la. À présent sa suffit. Non, plus sérieusement, c'est ainsi que je t'aime et ce n'est pas près de changer !

Je l'embrassai à ne plus pouvoir m'arrêter. Je retirai son haut, la serrai contre moi. La chaleur de son corps contre le mien était si agréable. je ne regardais pas sa poitrine, elle était en soutif et je ne voulais pas la mettre mal à l'aise...

Je reçu une sorte de baffe qui avait plus l’aspect d’une caresse. AH ! J’en étais sûre ! En fait ! Il se moque de moi ! Je le regardais et pourtant, je ne pouvais pas m’empêcher de rougir. Stupide pigmentation de peau. Sans elle, je serais loin. Au fond de mes yeux, il n’y avait aucune expression. En fait, j’ai toujours détesté les mecs, mais celui-ci est supportable. Mais je devrais peut être lui dire d’arrêter de m’embrasser. En fait, je ne sais pas si je l’aime ou pas. Car, si je résume, je l’aime bien, j’adore quand il m’embrasse mais je n’aime pas trop les mecs en général. J’essaye plutôt de jouer avec eux et de les traiter comme des chiens. Pourquoi ? Car il ne mérite pas plus ! Mais celui-ci… Avec ses yeux et cheveux bleus. Je crois qu’il fait battre mon cœur. Tiens, ça me fais penser à une poésie que j’ai entendu il n’y a pas très longtemps !

Il commença à me parler alors que j’avais ce poème qui me trottait dans la tête. Il m’enleva le haut de mon uniforme et je me laissai faire, je n’avais pas vraiment le choix. Maintenant, nous étions collés l’un contre l’autre et je savourerais ce moment. Puis je le regardai de mes yeux verts pour lui dire ma décision.


-J’aimerais juste attendre un peu, je suis presque sûre de mes sentiments. Je suis sûre. Mais je veux juste me posé. Et… J’en parlerais à mes parents pour… le… mar…

Je ne voulais pas prononcer la fin, c’était un peu douloureux de savoir qu’on était promise à un autre que celui qu’on aime. Je relevai mon visage.

-Mais si jamais il me force, j’utiliserai mon arme.

Mon visage avait une expression de défit, je l’enfouis et me colla contre lui pour finir pour l’embrasser dans le cou.

Cette jeune fille était si adorable. J'avais l'impression de la mettre mal à l'aise et surtout de la préoccuper. Elle reparla du mariage arrangé. Je souris, je la laissai m'embrasser. Je relevai sa tête vers moi, je caressai son visage. J'affichais ensuite un air sérieux, un air sur de moi, je mordillais son oreille puis je lui chuchotais.

- Qu'ils soient d'accord ou non, peu importe, je suis la et je ne les laisserais pas te prendre ainsi. Et le droit des femmes et de l'enfant alors ?! De toute façon ils n'auront pas le choix ! Je te servirai d'arme et de boulier également.

Je commençai à lécher son cou et à déposer des baisers sur celui-ci. Je m'apprêtai à retirer un peu plus ses vêtements puis je m'arrêtai.

- Excuse moi mais... Ton parfum est envoutant, je n'ai pas pu résister et j'ai tellement envie d'aller plus loin avec. J'attendrais que tu sois prête et que tu en ai envie. Je suis désolée. Permet moi au moins de te garder contre moi, dans mes bras.

Je la contemplai, non, je la dévorai des yeux, je caressais doucement ses cheveux, je respirais son doux parfum.

Arata me regardait, et au fur et à mesure que son regard se posait sur moi, je devenais de plus en plus rouge, de plus en plus pivoine. Je pris une grande inspiration alors qu’un frémissement parcourait mon dos. Je le regardais aussi, mais mon regard n’était pas le même. Enfin, j’en avais l’impression. Il me caressa le visage pour ensuite avoir un air sérieux. Il était… tellement sérieux lorsqu’il parlait de mon avenir, de mes parents et de ce mariage… Il voulait me servir de bouclier. Je… Alors là non ! On ne va pas gâcher un si beau visage juste pour moi ! Je lui souris, c’était un sourire un peu crétin et niais, mais ça aller très bien avec mon sentiment intérieur.
Il commença à me lécher, puis voulu m’enlever le reste de mes habits mais il s’interrompit. Soit disant, mon odeur était trop forte, trop alléchante. Je le regardai, mon sourire niais avait disparu pour un sourire rieur.

-Mais je ne suis pas aussi faible que tu le penses ! Je t’aurais stoppé avant que tu fasses une bêtise.

Je lui tirai la langue juste pour l’embêter et je l’embrassai. Mes mains se posèrent instinctivement sur ses joues. J’avais vraiment envie de l’embêter que je lui sortis.

-Si tu ne veux pas attendre, il faut que je te connaisse.

Je lui pris la main et l’emmena vers le lit pour l’y assoir.

-On peut parler. Non ?

Si je ne voulais pas attendre ? Bien sur que si ! J'attendrais une éternité si il le faut, ceci n'était pas une parole en l'air. Me stopper avant que je ne fasse une bêtise. Ne me provoquerait-elle pas par hasard ? Elle ne sait pas que je peux être dangereux ? Sa naïveté me séduisait, elle commençait presque à me faire penser à une petite soeur. J'affichais un sourire narquois, je pris son menton entre deux doigts.

- Je peux être très dangereux tu sais, tu ne sais pas de quoi je pourrait être capable, fais attention, n'éveille pas le feu qui se trouve en moins... Petite fille va.

Je lui tirais la langue. Elle voulait m'embêter, je fis de même, au moins ainsi nous étions quitte. Pour finir je l'embrassais. Mon front était contre le sien. Je décalai ma tête puis je détournai le regard. Je m'allongeai ensuite entièrement sur mon lit. Mon expression n'était plus la même, elle était plutôt triste. Je repensais à ce qu'il s'était passé ces derniers jours.

- Il s'est passé tellement de chose en si peu de temps...

Je me redressai puis j'enfouis ma tête sur la poitrine de la jeune fille, dans ses bras. Je ne bougeai plus...