Un peu d'air frais ....

Mais ou suis-je !
Tout d’un coup je suis ici , près de l’académie , je me sens perdue , sans savoir quoi faire….
Je suis ici soi-disant pour changer d’idée, reconstruire une nouvelle vie , recommencer a zéro ….
Je me trouve tellement proche de l’académie, je suis à deux pas d’y arriver et je ne veux pas y aller , pour l’instant je préfère rester ici et penser pourquoi je suis si stupide pour me retrouver dans cette situation .

Pendent tout le trajet mon père me parler, je ne l’écouté pas et tout d’un coup je suis ici : Il fait nuit , je ne sais pas où aller . Je me trouve dans un grand parc, les valises à la main …

Oh come je suis fatigué ! Je m’assois sur un banc, je pense à lui , a Joe , à mon frère et mon unique ami au monde … Une larme coule doucement sur ma joue , je ferme les yeux en pensant à lui . Mais cela ne sert à rien.
Je respire profondément et ravale mes sanglots.

Je reste là , immobile , je vois quelqu’un s’approcher ….

Un vent froid soufflait depuis peu. J'avais renoncer à étudier comme nous l'avait conseillé le chef de dortoir. J'en avais marre de rester coincé entre ces murs, où les fenêtres ne laisses voir qu'une partie du monde extérieur. Je n'étais pas là depuis longtemps, et pour être exact, j'avais emménager à l'académie il y a moins d'une semaine. Les mains dans les poches, je décidai de m'éclipser discrètement du pavillon. Avec mon fabuleux pouvoir de vitesse, j'avais peu de chance de me faire attraper, mais mieux valait rester sur ses gardes. Poussant la porte, je respirais enfin. Cette bouffée d'oxygène, j'en avais rêvé depuis des jours. Dévalant les escaliers, mes yeux rouges parcouraient le secteur. Rien ne bougeait à par les branches des arbres. Je pris donc la direction du parc, bien que ce lieu soit hors de l'académie. C'était un endroit idéal pour souffler un peu. Je n'avais pas envie de croiser quelqu'un, qui aurait engager la discussion jusqu'à je ne sais quelle heure de la nuit. La compagnie des gens m'était tout à fait égale. J'aimais de nature être seul, ça avait toujours été comme ça. Marchant tranquillement, mes mains toujours dans mes poches, mon visage de marbre était presque à glacer le sang.

Alors que j'entrais enfin dans le parc, je m'arrêtais un instant, croyant voir quelques chose. Et merde. Une élève de la Day Class était assise sur un banc, des valises à ses pieds. Moi qui voulais tant être seul...Je songeai un instant à faire demi-tour, mais la jeune fille avait déjà les yeux tournée vers moi. Je traînais donc les pieds, me forçant à avancer. Je ne l'avais jamais vu, comme la moitié des élève de cette académie. Elle était plutôt jolie, la peau blanche, et de long cheveux blancs lui tombaient en boucles sur les épaules. Quand je fus arrivé à sa hauteur, je l'a toisais un long moment, silencieux. Je me rinçais l'oeil, avant de la fixer dans les yeux. Je lui dis, d'un tons froid, mais plutôt sympathique pour moi :

" Salut, toi. "

Je voyais un homme s’approcher de moi ¡ Je suis sûr il s’est rendu compte que je le voyais . Il est très beau je n’avais jamais vu un gars comme ça ! Le parc ne se trouvait pas loin de l’académie , sa se trouve c’est un élève ! Mais que fait-il à cette heure, en dehors de l’académie ?!
OH NON ! Je crois qu’il me parle :
‘’Salut , toi. ‘’
Je le regarde avec des grands yeux , morte de peur … J’avoue qu’il est un peu terrifiant ce garçon avec ses yeux rouges , mais en même temps ça me donne de la curiosité de le connaitre.
- Euh … M-moi ?
Je dis cette phrase stupide en me pointant du doigt … Il y a personne dans ce parc c’est sûr qu’il se dirige à moi ! Il n’a pas l’air si content de me voir là …. Sa se trouve il voulait être seul , comme moi d’ailleurs.
-Je dérange pardon ….. Je pars tout de suite !
Je prends mes valises , enfin j’essaye . Je suis épuisé et ma maladie ne m’aide pas . Je deviens encore plus blanche que normalement . Je haute les valise du sol , a peine deux pas et je tombe par terre ! Et voilà mademoiselle c’est encore fait remarquer .
- P-pardon
Lui-dit-je en tremblant .Le vent fait voler mes cheveux dans le vent , je le regarde avec mes yeux fixement, comme si sa serais le dernier regard de ma vie …

La fixant avec la même intensité, je commençais à m'interrogeais sur le sort que j'allais lui réserver. C'était sans aucun doute une élève de la day class. Finalement elle m'offris un regard étrange, ainsi qu'une mine désemparée. Celle-ci fini par dire :

" Euh … M-moi ? "

Quelle intelligence...Spectaculaire. Mais c'était une humaine. Une créature du jour, fragile. Le genre de créature à qui on pardonne de ne rien savoir de la vraie face de ce monde. Le sang. Il n'en était pas moins. Il n'en avait d'ailleurs jamais été. La jeune fille avait le doigt pointé vers elle-même avec un air terrifié. Elle rajouta :

" Je dérange pardon ….. Je pars tout de suite ! "

Quelle étrange personne. Finalement, nous sommes tous les même. D'une certaine manière. La pleine lune nous éclairait de sons éclat bleuté, le vent soufflait. La demoiselle se leva, attrapant ses valises et essayant de marcher. En vain. Elle faillit tomber, en murmurant des " pardons " comme si elle allait pleurer. Et moi je l'a toisais, les mains dans les poches, mes grand yeux rouges ouverts à ce qu'il se passait. J'allais prendre parole, quand le mistral souleva les cheveux blanc de la petite créature. Elle était tellement pâle que je pouvait voir distinctement chaque veine de son cou. Serrant les poings, j'essayais de me contrôler. Elle me toisait toujours, presque sur le sol. Fermant les yeux, je m'accroupis à côté. Plusieurs minutes s'écoulèrent alors que je l'a regardais intensément. Je sentais la maladie en elle. Une chose contre laquelle je ne pouvais rien. Je finis par me relever, ne soutenant plus son regard. Le silence devenait pesant, alors je m'engageai :

" Pas besoins de se mettre dans un tel état. "

Lui tendant une main, je commençais à me demander ce qui allait ce passer cette nuit là...

Il me tendit la main tout en disant ‘’ pas besoins de se mettre dans un tel état’’

Il a dut se rendre compte ; que je suis une personne faible . Je suis si près de la mort mais en même temps si éloigné . Je me retrouve dans une situation si difficile. J’ai honte, honte de moi-même. Je croyais qu’en venant ici tout aller changer, mais non cette maladie serrât toujours avec moi , elle envahit ma peau ….

Je pris enfin sa main, et je me releva . Une foi debout je le regardât , c’est bizarre sa fait un quart d´heure que je suis avec lui et la seule chose qu’on sait faire c’est ce regarde l’un a l’autre ….

-Euh moi c’est Emma, Emma Amstrong je suis nouvelle ici …. Et toi ?

Elle saisit ma main et se releva doucement. Une fois sur ses pieds, nous nous toisâmes une fois de plus, avant que celle-ci vint briser le silence :

" Euh moi c’est Emma, Emma Amstrong je suis nouvelle ici …. Et toi ? "

Emma Amstrong...Ce nom ne me disait rien. Rien d'étonnant, je ne connaissais presque personne ici. Mes mains retournèrent dans mes poches, mon regard fuyant vers la lune. Elle avait toujours ses éclats uniques, envoyant une lumière azure sur le secteur. J'entrepris de la regarder en lui disant :

" Je suis nouveau Egalement. Takao... Takao Fujisaki. "

Rien que de parler avec des gens me mettait mal à l'aise. Je n'étais pas complètement devenu un Hermite ? J'espère que non, sinon il faudrait sérieusement que j'entreprenne de soigner ça. D'ailleurs, une discussion avec cette jeune fille ne pourrait me faire que du bien. Du moins, je l'espérais...

Takao , mmm j’aime bien ce nom … Je pouvais voir dans ses yeux , dans son regard sous la lune , je pouvais voir qu’il était plutôt mal alaise en parlant avec moi . Je dois donc briser la glace ……

-Toi aussi t’es nouveau ? Bon bah sa tombe bien pour faire des nouvelles connaissances !

Pff ce n’est pas moi ça , je n’ai jamais échanger de mots avec des autres jeunes ! Mais fallait bien commencer un jour ou l’autre non ?

-A vrai dire je n’ai pas l’habitude de parler avec d’autres gens … Je n’ai jamais eu d’amis quand j’étais petite, pardon vraiment , mais dernièrement je suis pas trop dans mon assiette ! Mon frère est décédé il y a deux mois ….

Je lui disais tout ça , comme si je le connaissait déjà , comme si une grande confiance régnait entre nous depuis toujours . Je ne m’étais jamais comporter ainsi avec quelqu’un c’est peut-être car je ne l’avais jamais essayer ….

" Toi aussi t’es nouveau ? Bon bah sa tombe bien pour faire des nouvelles connaissances ! "

Dit-elle avec un large sourire. Mon regard parcourait toueurs l’étendue étoilée, comme si j'y cherchais quelques chose. Emma reprit.

" A vrai dire je n’ai pas l’habitude de parler avec d’autres gens … Je n’ai jamais eu d’amis quand j’étais petite, pardon vraiment , mais dernièrement je suis pas trop dans mon assiette ! Mon frère est décédé il y a deux mois …. "

Ne n'avais pas réagis à sa phrase comme l'aurait fait n'importe quel mortel, s'empressant de présenter ses condoléances à la jeune demoiselle. Je me contentais de la contempler du coin de l'oeil, a moitié indifférent. Je ne pouvais pas me rendre compte de ce qu'était perdre un être chère, car presque toutes mes connaissances étaient des immortels. Cherchant mes mots, je ne voyais pas d'issus possibles.

" Ah. Désolé pour toi. "

Ma phrases n'était pas cohérente à tout. Elle n'était pas la seul à avoir du mal à communiquer avec les autres, je me doutais bien qu'elle en avait pleinement conscience. Pourtant, une insouciance inquiétante brillait dans ses yeux, je ne sais même pas comment je parvint à la percevoir...

" Ah. Désolé pour toi. "
Il n’avait pas l’air de s’avoir ce que c’était de perdre quelqu’un de si important, je ne pouvais rien y faire , ça se trouve il y a des gens dans ce monde qui n’aiment pas dans ce monde. Je voulais lui crier , mais je ne serais jamais capable de faire un truc dans le genre … Je suis sûre que ce garçon a des sentiment tout au fond , il faut juste qu’il connaisse quelqu’un qui l’aide a les sortir …

Je me sentait tellement bien avec lui , on se ressemble un peu dans dans cette aspect de ne pas communiquer . … Il me regardait depuis tout à l’heure, je fessais comme si rien n’était mais en réalité j’adorais ce regard rouge. Comme dirait Albert Sanchez Pinol : "Tous les yeux regardent, peu observent, très peu voient.", mais lui il fessait tout cela en même temps d’une manière si irrésistible…

Le froid augmentait sans cesse et ma peau n’en pouvais plus … Tout un coup je commença a cracher du sang , maintenant c’est trop tard pour dissimuler ma maladie … J’espère que le sang ne lui gêne pas !

Le mistral soufflait de plus en plus fort, et la température chutait à vu d'oeil. Même moi, vampire, j'arrivais à sentir ma peau frissonner. Nous étions en automne, bientôt en hiver, alors rien d'étonnant à cela. Ces saison, je les ai vu tellement de fois défiler que ça m'étais égale à présent. Mais cela faisait toujours plaisir de voir le visage d'un enfant s'illuminer à la venu de l'été. Le silence s'était installé pour de bon. Je m'apprêtais à lui dire que tout ça allait surement s'arranger quand la fille au teint blanc se mis à grelotter, à tousser et je pouvais entendre ses dent s'entrechoquer.

Continuant comme cela, j'étais un peu perdu. Je voulais lui dire qu'il était plus raisonnable de rentrer chez elle mais un filet de sang jaillit. Du sang...Le sol était maculé de taches pourpres, et le monstre qui sommeillait en moi me faisait terriblement souffrir. Je n'étais certes pas un Level E, mais voilà un moment que je n'avais plus pris de bloc tablette. Je serrais les poings, me contrôlant tout de même habilement. J'avais l'habitude, et j'étais quand même un vampire puissant. Loin d'être aussi puissant qu'un sang pur, mais bien plus fort qu'un Level E. Retenant ma respiration, je m'avançais vers la jeune fille. Elle ne pourrait sans doute plus se lever, plus marcher, ou faire quoi que ce soit.
Je lui tendis un mouchoir qu'il y avait dans ma poche, et pris ses valises sur mon dos. Inspirant un bon coup à la vu du sang, je l'a soulevais du sol pour la porter. Un peu comme les prince porte les princesse dans les films aimés par les enfants des mortels. Mais ce geste-ci n'était guère significatif. Je marchais plutôt vite, en direction de l'académie. Tellement vite que bientôt les grandes portes apparurent devant nous. Je m'empressai d'entrer, prenant aussitôt la direction de l'infirmerie. Il y avait toujours quelqu'un là bas, quelque soit l'heure de la nuit ou du jour. Nous entrâmes dans le compartiment blanc décoré d'une croix rouge. Des tas d'odeurs se mélangeaient ici. Médicaments, sirops...La torture pour un immortel. Je déposai délicatement Emma sur le lit de l'infirmerie., et dis en me redressant :

" Est-ce que ça va ? "

Cela passa si vite que je ne me rendais pas compte de ce qu’il faisait. Ses beaux yeux devinrent d’un rouge éclatant , une lueur brillait dans ces yeux . On dirait qu’il était possédé il ne dit rien et me pris directement dans ces bras! Je me retrouvai dans ces bras mes mains autours de son cou. Je ne pouvais rien faire à part le regarder, je levais mes yeux vers lui comme si c’était la dernière fois que je voyais quelqu’un. On entrât dans ce qu’il parait être l’infirmerie .

Je pouvais voir qu’il n’était pas à l’aise avec toute cette situation… Il me posa délicatement sur un des lits blanc don j’avais l’habitude d’être. Il me demandât :

" Est-ce que ça va ? "

C’est sur ça n’allait pas du tout … Ces bizarre il n’avait personne…Je ne pouvais plus continuer comme ça , pauvre Takao sa devait l’embêter tout ça ! Il n’a pas pourquoi faire autant pour une fille comme moi … J’avais honte et peur en même temps je ne s’avait pas quoi faire ; comment allais-je luis expliquer ce qui m’arrivait ! C’était beaucoup trop pour une journée !

''Non ça ne vas pas , Takao je crois qu’il est préférable que tu partes . Je … Tu as déjà trop fais pour moi , merci .C’est que… Je n’en peux plus ! Je ne suis pas comme les autres, je suis faible , je n’ai pas de force je …. S’il te plait part , je t’ais trop embêter ! Je peux ressentir que tu voulais être seul au parc et tu malheureusement tu mas croiser … Je ne veux pas être une charge pour toi .''

Sans panser, envahie par la peur je me leva du lit et le pris entres mes bras et le serras de toutes ( mes petites ) forces.