Fanfiction Vampire Knight & Black Butler

Konnishiwa à vous ! Vous voici sur le début de ma première histoire mêlant des personnages de deux manga : Vampire Knight ainsi que Black Butler (Kuroshitsuji) ! Bonne lecture ! ^^

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Les personnages appartiennent à Matsuri Hino et Yana Toboso…

Koi no Kenshi

Le kendo est un art de combat japonais dont son ancêtre, le kenjutsu, était pratiqué par les samouraïs. Les adversaires doivent frapper sur l'armure de l'autre grâce à un sabre en bambou du nom de shinai. Le premier à marquer deux points dans l'intervalle de 5 minutes dans un espace de combat appelé shiai-jo gagne.

Chapitre 1 : Transfère.

Je me mis à marcher plus vite. Pas encore elle ! Ça fait une semaine qu'elle ne me lâche pas. Je me faufilai entre les élèves en espérant qu'elle lâche prise.

-Zero-chaaan !, l'entendis-je m'appeler, ce qui me fit redoubler de vitesse. Je vais me rendre à ma classe et si j'ai de la chance, elle me suivra et aura un avertissement pour ne pas être dans sa classe à la sonnerie. Cette fille, Maria Kurenai, ne m'a pas lâché depuis son arrivé à cette école. Au moins, j'ai de la chance, je ne l'ai pas dans ma classe.

-Mais attend Zero ! S'écria-t-elle en me voyant accélérer.

-Zero ! Zero ! Zero ! ZEROOO ! Hurla-t-elle. À bout de nerf, je m'arrêtai et m'accrochai au portail de la porte de classe pour reprendre mes esprits. Elle arriva devant moi, essoufflée. Je posai enfin mon regard sur elle. Elle sourit.

-Tu ne m'avais pas entendu.

-Ne m'appelle plus jamais «zero-chan»…, grognai-je. Elle rit de sa petite voix aigue et douce, très irritante.

-J'ai vu ta performance à la compétition de kendo hier ! Tu étais excellent !, dit-elle d'un ton amoureux.

-Merci, répondis-je simplement.

-Tu es la fierté de l'école !

-Ça j'en doute. J'ai eu un hansoku (avertissement) et j'ai failli en avoir un autre quand j'ai presque échappé mon sabre.

-Oh, la cloche va sonner ! On se voit ce midi ?

Alors que j'allais répliquer, elle prit la fuite. J'allais encore devoir me la coltiner. Je poussai un long soupir de désespoir en rentrant dans la classe. Quand je passai devant son bureau, Takuma se leva et me félicita pour ma performance d'hier. Je le remerciai et le félicitai lui aussi, comme il faisait partie de l'équipe de l'école. Puis m'assis à mon bureau. La cloche sonna et je sortis mon matériel.

-Psst, Zero…!, chuchota Yûki à ma gauche. Je me retournai. Elle me servit un joli sourire et me dit :

-Bravo pour hier, c'était très impressionnant !

J'hochai la tête en signe de remerciement. Le professeur entra accompagné d'un autre garçon aux cheveux noir comme les ailes d'un corbeau. Il était plutôt grand et élancé et très gracieux dans sa démarche. Il sourit à la classe.

-Bonjour, chers élèves. Je sais que nous sommes en plein milieu de l'année, mais nous accueillons un nouvel élève, transféré d'urgence. Je le laisse se présenter.

Le gars en question s'avança en tenant son sac d'école. Je pus remarquer qu'il portait des gants.

-Bonjour, tout le monde ! Je me nomme Sebastian Michaelis. Je vivais à Tokyo, mais mon père est mort. J'ai donc été transféré ici pour aller vivre chez mon oncle. Vous connaissez sûrement mon oncle : Vincent Phantomhive. Il est propriétaire d'une compagnie populaire de jouets.

-Aaah, Phantomhive, je connais, commenta Rima Tôya.

-Merci, Sebastian. Je te prierais de venir t'asseoir. Il reste une place à côté d'Hikaru et devant Zero, dit le professeur. Le nouvel élève se dirigea gracieusement vers la place devant moi. Moi qui était content d'avoir la voie libre devant moi ! En plus il est grand ! Grr.

Il salua Yori à sa gauche et Hanabusa à sa droite. Yori lui sourit aimablement et Hanabusa l'ignora.

Le cours commença. Je me déplaçai souvent à gauche et à droite sur ma chaise pour voire ce que le prof écrivait au tableau.

-Kiryû ! Baisse-toi, je vois rien !, m'avertit Rima.

-Je ne vois rien moi non plus.

-Est-ce de ma faute ? Désolé, je suis un peu grand. Je pourrais demander au professeur de nous changer de place ?, proposa Sebastian.

-Rima, Zero et Sebastian y a-t-il un problème ?, demanda le prof.

-Non, répondis-je automatiquement.

-Oui, monsieur. Comme je suis plus grand que Zero, celui-ci ne peut plus voire au tableau et en essayant de voir, il bloque la vue à Rima, expliqua minutieusement le nouveau.

-Alors change de place et va à côté d'Hikaru.

-Mais si je vais à droite d'Hikaru, je bloque la vue à mademoiselle, répliqua-t-il en désignant Yori.

-Bon, on va régler ça tout de suite. Rima et Sebastian, échangez de place, ordonna l'enseignant.

-D'accord sensei, dit Sebastian. Rima se leva et prit ses affaires. Je l'entendis murmurer :

-J'aime pas ça être autant à l'avant…

Et puis le cours se déroula sans problème. Lorsque la cloche sonna, Yûki se précipita à mon bureau.

-Zero, j'y comprend rien !, pleurnicha-t-elle. Je lui expliquai comment faire l'équation et m'assurai qu'elle comprenait.

-Merci beaucoup ! Je sais pas ce que je ferais sans toi.. ^///^

-De rien.

-Tiens donc ! Je ne pensais pas que tu étais si doué, Zero, commenta Sebastian. Je ne savais pas si c'était supposé être une insulte ou un compliment alors je répondis :

-C'est facile, il faut juste être attentif.

La cloche du deuxième cours sonna. Le cours fut normal et à la fin, le professeur nous félicita (moi et Takuma) et toute la classe nous applaudit. Mais je ne le méritais pas ! Ma technique a encore quelques failles et j'ai eu un hansoku. Ce fut l'heure de la récréation. Je rangeai mes choses et sortis. Comme j'avais sommeil (et je voulais éviter Maria), j'allai à la petite écurie de l'école. White Mary était couché sur de la paille. Je la saluai, ouvrit la clôture et entrai la voire. Je m'étendis dans la paille à côté d'elle et m'endormis.

-…Ro ! Zero ! Réveil-toi, tu as manqué le cours d'histoire. Tu vas devoir aller à une retenue, m'avertit Yûki en me secouant les épaules.

-C'est bon, je suis réveillé.

-C'est l'heure de dîner (déjeuner).

-Ok. J'y vais.

Je me levai et sortis de l'écurie. J'ébouriffai mes cheveux afin que la paille tombe.

J'allai chercher mon repas dans ma case. « Je vais à la cafétéria et je dois me coltiner Maria ou je mange dehors pour qu'on me fiche la paix ?» , me questionnai-je. Comme la deuxième option me semblait plus intéressante, je sortis de l'école et me dirigeai vers le bancs dessous le cerisier. J'aimais bien la perspective de manger en paix sous un cerisier.

C'est en m'approchant du banc que je remarquai qu'il était occupé. Je me rapprochai encore et constatai que c'était le nouveau. -.-

-Zero ? Tu ne manges pas à la cafétéria ?

-Non.

Je retournai vers l'école sans rien dire d'autre.

-Attend un peu. On peut manger ensemble, me proposa-t-il. Par politesse, j'acceptai. Je me retournai et m'assis le plus loin possible sur le banc, sans le regarder. Je n'avais pas envie de sympathiser avec un inconnu bizarre. Avec un nom étrange, par dessus le marché ! J'ouvris ma boîte et chuchotai pour moi-même :

-Itadakimasu.

Je mangeai le riz au légume puis me levai.

-Tu n'es vraiment pas bavard, dit Sebastian. Je ne répondis rien.

-À ce que j'ai entendu, tu es un kenshi (ceux qui pratiquent le kendo) plutôt doué ?

-Pas vraiment. J'ai plein de failles dans ma technique.

-Y a-t-il une équipe de kendo à cette école ? J'en faisais à Tokyo.

-Oui, nous avons un dojo.

-Je pourrais me joindre à vous ?, demanda-t-il.

-Si tu veux. C'est après l'école et parfois les fins de semaine, l'informai-je.

-Tu pourrais m'amener au dojo après l'école ?

-D'accord.

-On se rencontre ici après les cours et tu me le montre, confirma le grand ténébreux.

J'entendis un bruit derrière le cerisier et Maria surgit.

-Kyaaa ! Mais qu'est-ce que tu vas lui montrer après les cours ! C'est louche !, s'écria-t-elle. Sebastian éclata de rire. Pas moi.

-Je vais lui montrer le dojo, idiote.

-Aaah… Le dojo !, elle rigola.

-À quoi tu pensais ?, la questionna Sebastian, souriant.

-Ben… Je croyais que Zero allait montrer son...

-J'en ai assez entendu !, la coupai-je en partant dans l'école. Non mais quelle stupidité ! Alors que je m'en allais, je pus entendre le rire de Sebastian. Si j'ai de la chance, elle va coller le nouveau et me lâcher. Un bizarre et une idiote ensemble, ça serait parfait.

Pendant le cours, Yûki me demanda pourquoi j'avais l'air fâché. Je lui répondit :

-Pour rien.

-Zero et Yûki !, nous avertit le professeur Yagari.

Je me tus puis continuai de prendre des notes.

Et puis l'autre cours se déroula normalement. Je m'éclipsai avant de croiser le professeur d'histoire pour qu'il oublie ma retenue. C'est en sortant et en apercevant Sebastian sous le cerisier que je me rappelai que je devais lui montrer le dojo.

-Salut Zero !

-Bon, suis-moi, dis-je en m'engageant sur le trottoir. Après l'écurie et le champ pour l'équitation, je vis le dojo, un bâtiment à une étage, assez grand avec quelques marches avant de parvenir à la porte principale. Je l'ouvris et entrai dans la salle avec les cases pour mettre notre équipement et nos souliers.

-Trouve-toi une case vide, lui dis-je en allant à la mienne. J'enlevai mes souliers et les mis au bas du casier. Sebastian ouvrit celui à droite du mien. Comme il était vide, il retira ses chaussures et ses bas et les mis dedans. Je vis qu'il y avait du vernis noir sur ses ongles d'orteils et le dévisageai légèrement.

-Ça fait plus élégant, se justifia-t-il. J'haussai les épaules puis allai vers la porte du dojo. Je l'ouvris et y entrai. Les gars qui étaient déjà arrivé s'étiraient sous le regard du maître. Sebastian vint à côté de moi et mon maître s'approcha.

-Salut, maître, dis-je en m'inclinant.

-Salut. Tu es venu avec un ami ?

-Oui, je m'appelle Sebastian Michaelis et j'aimerais joindre votre équipe de kendo. J'ai déjà un peu d'expérience.

-D'accord. Tu as déjà la tenue ?, demanda le maître.

-Oui, monsieur.

-La prochaine fois, tu l'apporteras. Pour savoir à qui j'ai à faire, je te passerai de l'équipement puis tu te battras avec… Zero, décida-t-il.

-Parfait, monsieur, répondit-il.

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Voici déjà la fin de mon tout premier chapitre de cette histoire ! ^^ J'espère que vous appréciez et que vous lirez aussi le deuxième chapitre qui arrivera dans très peu !

Merci d'avoir lu le premier chapitre de Koi no Kenshi ! ^o^

Hello ! ^_^ Voici donc le 2e chapitre ! J'ai appris bien des choses en le rédigeant… Comme qu'intercom est un mot anglais et qu'il faut écrire (et dire) «interphone» ! Mais je n'ai jamais dit «interphone» ! Bon, j'arrête avec mes HS et je vous laisse à la lecture de cet autre chapitre ! ^^

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Tous les personnages appartiennent à Matsuri Hino et Yana Toboso…

Koi no Kenshi

Le kendo est un art de combat japonais dont son ancêtre, le kenjutsu, était pratiqué par les samouraïs. Les adversaires doivent frapper sur l'armure de l'autre grâce à un sabre en bambou du nom de shinai. Le premier à marquer deux points dans l'intervalle de 5 minutes dans un espace de combat appelé shiai-jo gagne.

Chapitre 2 : Kiai ! Fighting !

Après avoir mis l'habit traditionnel de kendo (la jupe pantalon, la veste, le casque et les gants) de couleur bleu marine, je pris mon shinai et allai au milieu de la pièce. Je vis Sebastian arriver avec le même ensemble et il se plaça devant moi. Il fut le premier à s'accroupir en signe de salutation avant le combat, puis je fit de même. Je me demandais à quel grade il s'était rendu ? Était-il débutant ou avancé ? Mais bon, je n'avais pas le temps de me poser des questions. Je me relevai et mis le sabre au-dessus de ma tête, le pied gauche en avant. Il se positionna lui aussi et le combat commença. Il tenta un coup sur le côté droit de mon casque, mais j'arrêtai son coup avec mon sabre. Je me fis quelque pas à droite, ayant pour but de frapper l'armure à la hauteur de ses hanches. Je criai : « Ya !» et envoyai mon sabre sur son côté droit. Je réussis mon coup et esquivai le sien qui était à la hauteur de ma tête en me baissant. Je me relevai immédiatement et examinai sa posture pour arrêter son prochain coup. Un coup de plus et c'était gagné ! Si je le faisais à la tête, c'était une victoire assurée. Ce Sebastian devait être un débutant. Il cria et m'envoya un coup au corps. Son shinai percuta le mien et je profitai qu'il soit bas pour viser son casque. Il arrêta mon coup avec une souplesse impressionnante et réussis à frapper l'armure qui entourait mes hanches. Merde !

-Ya !, criai-je en visant de nouveau sa tête. Il se baissa et tenta un autre coup aux hanches. Je l'arrêtai et me dépêchai à faire le tour de lui pour qu'il n'ait pas le temps de se retourner et frapper son casque. Malheureusement, il pivota avec moi. Nous criâmes ensemble et nos lames se percutèrent. Il était plutôt doué, finalement ! Mais j'allais en finir avec ma prise secrète. Je fis semblant de viser son côté gauche, mais je changeai de direction vers sa tête. Le combat allait être fini. Toutefois, je ne sais pas comment, il avait prévu mon attaque et son sabre atteignit mon casque en même temps que le mien sur le sien. Nous étions donc à égalité. Avec une vitesse imprévisible son shinai percuta mon corps et il gagna. QUOI ? Comment ça avait pu arriver ? Comment ai-je pu être déjouer par lui ? Moi qui me pratique tous les jours ! Nous nous fîmes le salut puis j'enlevai mon casque, rageur. Je suis nul !

-Bravo, Zero ! C'est la première fois que je mène un combat si magnifique !, se réjouit l'autre.

-J'ai été nul, grognai-je.

-Bien sûr que non ! La fluidité dans tes mouvements était à couper de souffle et le regard que tu as en plein action est parfait. Juste assez agressif et sérieux, dit-il avec une bizarre de flamme dans les yeux.

Ça y est, j'avais l'impression d'entendre Maria (mais en moins pire).

-C'est sûr qu'il y a quelques problèmes à régler dans ta technique. Je pourrais t'aider ?, ajouta-t-il en enlevant ses gants pour replacer ses cheveux.

-Non, répondis-je d'un ton amer. Pour qui il se prend, lui ?

-Michaelis, je te félicite pour ce merveilleux combat. Tu étais excellent. Et toi, Kiryû, pratique-toi plus régulièrement et avec plus de vigueur. Et sois moins agressif. La force que tu utilises pour tes coups est inutile. Apprends-toi à te servir de la vitesse, dit mon maître.

-Merci, maître, dit Sebastian en s'inclinant. J'avais une furieuse envie de lui écraser le visage au sol, mais comme mon maître venait de me faire la morale à propos de mon agressivité, je m'abstins.

-Bon, allé, on pratique l'arrêt des coups à la tête alors frapper l'autre chacun votre tour, nous ordonna le maître en partant voir les autres. Je remis mon casque et l'autre aussi. Je sens que cet entraînement sera bon pour mes nerfs. Je lui balançai mon sabre vers son casque.

PDV (Point De Vue) Sebastian

Je sortis du dojo et respirai l'air frais de février. Il devait faire environ 5 °C. Je descendis les marches puis arrivai sur le trottoir. J'allais devoir marcher jusqu'au stationnement de l'école pour repartir dans ma belle voiture noire toute neuve, que mon père m'a léguée dans son héritage. Ça ne me déplaisait pas de marcher. La ville est très belle. Plus petite que Tokyo, certes, mais assez spacieuse, avec de beaux édifices et de grand cerisier.

Sur la route, je m'arrêtai devant une beauté. Ses yeux d'un joli vert se posèrent sur moi. Jamais je n'avais ressenti un si grand désire de la serrer dans mes bras ! Je m'avançai vers elle. Avant de la caresser, je lui dis :

-Tu es trop mignonne toi, j'ai envie de te ramener chez moi, qu'en dis-tu ?

Je flattai le dessus de sa tête. Elle ronronna.

-Oui, tu aimes ça ! Oh, tu es trop jolie ! Tu sais que tu as de beaux yeux ?, continuai-je.

-Euh, Sebastian, tu as oublié tes gants… Et qu'est-ce que tu fiches avec ce chat ?, lança Zero en me lançant mes gants. Je pris la créature.

-Ce n'est pas un chat, c'est une chatte, le contredis-je en lui grattant derrière l'oreille.

-On s'en fout.

-…Tu veux la flatter, elle est très gentille !, proposai-je en la lui tendant.

-Non, ça va aller.

-Tu es sûr ? Regarde comme elle est mignonne !

-J'en suis certain. Bye, je rentre chez moi.

-À demain, le saluai-je en le regardant partir dans le sens inverse du mien et en appuyant sur les coussinets de la patte de la chatte. Je vérifiai si elle avait un collier.

-Tiens, comme tu n'as pas de collier, viens vivre avec moi !... Je sais bien, Ciel, mon cousin, est allergique, mais tu n'as qu'à vivre secrètement dans ma chambre… Ok, allons-y !

Je la déposai à côté de moi puis j'arrivai au stationnement. J'ouvris la porte de passager et elle entra. Je la refermai puis pris la place du conducteur. Je fit partir la voiture, m'attacher, puis démarrer vers le manoir Phantomhive.

Je m'éloignai de la population de la ville et puis arrivai enfin au manoir. Je m'arrêtai devant le grand portail et sortis de ma voiture. J'appuyai sur un bouton puis dit :

-Ici Sebastian Michaelis, le neveu du compte Phantomhive.

Une voix sortis du petit interphone pour me répondre :

-Vous pouvez entrer.

Le grand portail s'ouvrit puis je retournai dans ma voiture pour pénétrer dans l'immense territoire de mon oncle. Je me stationnai puis ouvrit mon sac sur mes genoux.

-Désolé, ma jolie, mais tu vas devoir te cacher là-dedans.

Le félin entra dans mon sac en un bond. Je le refermai puis sortis. Je me fis accueillir par monsieur Tanaka.

-Oh, oh.

-Salut, monsieur Tanaka. Comment ça va aujourd'hui ?

-Oh, oh.

-Moi ? Je vais assez bien. Je me suis joins à l'équipe de kendo.

-Oh, oh.

-Prendre le thé avec vous ? Malheureusement j'ai autre chose à faire… On se reprend plus tard ?

-Oh, oh.

-Au revoir !, lui dis-je en m'aventurant dans le grand manoir. Je trouvai facilement ma chambre puis déposai délicatement mon sac sur mon lit. Alors que j'allais l'ouvrir, je remarquai que la belle n'y était plus.

-Oups. Ils réussiront toujours à me surprendre, ces félins !, dis-je plein d'amour. Je rebroussai donc chemin pour le trouver avant le compte… Ou son fils !... Ou qui que ce soit ! Je passai par la cuisine et saluai le chef cuisinier.

-Héé, Sebastian, c'est ça ? Heureux de te rencontrer !

-Avez-vous vu passer un chat ?, demandai-je.

-Non, le compte n'accepte aucun chat pour la santé de son fils le morveux.

-Alors ne parlez à personne que j'ai mentionné un chat, compris ?, le menaçai-je avec un regard sombre. Il hocha la tête frénétiquement, une goutte de sueur sur la joue et sa cigarette tomba sur le sol. Je l'écrasai vigoureusement et le chef sursauta. Je m'en allai et vérifiai dans certaines salles, sans croiser personne. Puis je descendis l'escalier et vit la femme de chambre.

-Mademoiselle, j'ai égaré un chat, l'avez vous vu passer ?, demandai-je avec un sourire.

-N-non pourquoi ?, demanda-t-elle.

-Si vous le voyez, rapportez-le-moi !

-Bien entendu, dit-elle sous mon charme.

-Ah!, et j'aimerais que ça reste notre petit secret…, ajoutai-je en posant mon doigt sur mes lèvres. Elle rougit et fit signe que oui.

Je continuai ma route et fouillai l'étage. Je croisai Ciel, mon cousin.

-Jeune maître (comme je suis habitué à appeler son père maître, je l'appelle jeune maître), auriez-vous aperçu quelque chose de… suspect ?, dis-je en tentant d'être subtile.

-Non, que veux-tu dire par là, Sebastian ?, demanda-t-il de son ton bourru.

-Rien du tout, ne vous dérangez pas avec ça.

-Qu'y a-t-il, Sebastian ?, dit la mère du jeune maître.

-Tout va bien, madame.

-D'accord, alors c'est parfait.

Je quittai la salle puis m'aventurai dans le jardin.

-Monsieur Sebastian ! Il est à vous ce ch…

-Chute !, le coupai-je.

-Qu'y a-t-il ? demanda le jeune blond, tenant la jolie créature comme un vulgaire jouet.

-Si quelqu'un vient à l'apprendre, ce minet ce fera écorcher vivant, alors passe-le-moi et ne le dit à personne !

-D'accord, monsieur.

Il me la donna puis je la pris et cherchai la fenêtre de ma chambre. Je la trouvai, un étage plus haut. Je sautai puis m'agrippai à une main au cadre de la fenêtre du premier étage. Je me hissai comme un chat habile sur celle-ci et agrippai le bas de la fenêtre de ma chambre. Heureusement, elle était ouverte, sinon cette tentative aurait été plus complexe. Je tirai pour me lever à une main, le chat dans l'autre, puis me mis à genoux sur le cadre de ma fenêtre. Le chat bondit sur le plancher et je fis de même. Je pris un des deux oreiller sur mon lit et le déposai dans mon garde-robe. Le chat alla s'y étendre.

-C'est ton nouveau chez-toi !, annonçai-je en la caressant. Je m'étendit sur mon lit puis relaxai.

Ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas vu quelqu'un comme Zero. Ça me donne envie de recommencer… ça. Le dernier étant mon «père», je croyais que Ciel était prêt, mais il n'est qu'un enfant et rien n'a bouleversé sa vie. Mais Zero… Zero a une aura particulière. Je peux sentir la haine qui le hante depuis si longtemps. Et c'est si alléchant ! Cette envie de vengeance, je la veux. Il faut que je découvre son secret… Par tous les moyens.

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Et voilà ! Un autre chapitre ! Ça va plutôt vite, c'est la première fois que je ressens autant d'entrain à écrire une fic ! ^^ L'intrigue n'a pas encore débuté, mais ça ne tardera pas trop, vous allez voir !