Vampire Knight RPG !
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Bienvenue à l'académie cross ! Un internat privé de grande renommé ! Vivez l'aventure à l'académie ! Humain, hunter ou encore vampire ? N'hésitez pas à rejoindre l'établissement ! Forum NC-15
 
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 Far from everything you know, do you feel lost ? - P.V Ikuto Tsuro.

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MessageSujet: Far from everything you know, do you feel lost ? - P.V Ikuto Tsuro.    Far from everything you know, do you feel lost ? - P.V Ikuto Tsuro.  I_icon_minitimeSam 9 Nov - 19:20



Far from everything you know, do you feel lost ? - P.V Ikuto Tsuro.  Signa11
Silent whispers.
feat Ikuto Tsuro.


« My, my... I'm gonna be late for this stupid presentation... But isn't completely obvious that I won't go to some stuff like this...? »


Tu tournais la tête, roulant entre tes draps, soupirant de lassitude. Tes doigts fins glissaient entre les vagues irrégulières du tissu comme entre des dunes de sables et un fin sourire se dessinait sur tes lèvres rosées, les étirant de façon presque imperceptible. Alors c'était là que tu vivrais à partir de maintenant ? A proximité de la Guilde, huh. Tu refermais tes yeux, les paupières lourdes, la tête pleine d'images. Pleine de souvenirs. Ce que ce lit pouvait être inconfortable. Et la pièce était très mal éclairée, à vrai-dire. Tu te mise à rire, peut-être nerveusement, en pensant à tout le luxe que tu avais abandonné en quittant le manoir pour la Guilde, pour cette académie où tu pouvais croiser à presque tout bout de chemin une créature comme celle qui t'avait décidée à couper tes soyeux et mirifiques cheveux longs. En bougeant un bras, tu touchais ceux-ci, désormais courts, dont le soyeux n'était heureusement pas parti, mais qui avait tendances à boucler sur eux-même, et à laisser un amas imposant de nœud les corrompre sur leur habituelle attitude docile. C'était ridicule... Tu te redressais, non pas sans une certaine lourdeur, et balayais la pièce du regard. Pas envie de bouger. Et pourtant... Tu n'avais pas encore reçu ton uniforme, ton inscription s'étant faite de manière si précipitée, et tu t'en réjouissais légèrement dans l'ombre. Ce noir et ce rouge allait si mal ensemble. Et la découpe, en elle-même, de l'uniforme ne te plaisait pas. Rien qui n'aille avec ton  physique de jeune femme. Tu soupirais encore, à croire que tu prenais là une bien mauvaise habitude, et repoussais tes draps vers le fond de ton lit, en sortant, posant tes pieds fragiles contre le sol froid. GOSH ! Un frisson soudain, comme un coup électrique dégringolant ta colonne vertébrale, te secoua grandement. Ils n'avaient pas l'idée de chauffer convenablement les chambres ?! Ou, tu ne savais pas, de mettre de la moquette ?! Un râle, deux-trois jurons murmurés et tu faisais un pas, puis un autre, en pestant contre cet endroit. Tu savais qu'il était de ton devoir de te montrer convenable, mais tu n'avais absolument pas envie de l'être à ce moment-là de la journée. Tu t'avançais vers la large fenêtre de la chambre, close, et l'ouvrais de tes deux mains d'un grand coup assez sec, manquant presque d'en détacher les battants. Quelle vieille bâtisse...

Tournant encore la tête, tu regardais vaguement dehors. Le pavillon du Soleil était celui dans lequel tu avais dormi, dans lequel tu te trouvais encore. Celui dans lequel tu dormirais pour toute ta scolarité. Et celui de la Lune serait cela de ces "créatures". C'était tout du moins ce que tu en avais compris. Le système de tours de rôles pour les changements de classe trahissait beaucoup plus que ce que le directeur n'avait du y songer, mais personne de la Day Class, pour ce que toi personnellement en avait jugé, ne semblait s'en douter. Probablement parce que les élèves humains finissaient tous un jour ou l'autre par quitter l'académie, et songer qu'il en serait de même pour ceux de la Night Class. Alors que non. Après tout, immortels sur la durée, les vampires pouvaient bien passer leur vie à apprendre dans un lieu aussi confiné. As they want. Tu souris encore en coin, malicieusement, amusée. Quel directeur rêveur. Penser que les vampires et les humains pouvaient s'entendre. Tu avais toi-même fait les frais d'un rêve semblable. En laissant ce vampire se reprendre, pour un combat "égal" à la suite duquel le vampire en question n'avait pas hésiter à te briser les côtes et à t'en faire verdir, rougir et devenir jusqu'à violette. Vraiment, il n'y avait pas grande intelligence derrière ce directeur pacifiste. En t'accoudant à la fenêtre, penchant légèrement ton corps vers l'avant, frissonnant doucement du vent froid qui se glissait dans la pièce et contre le tissu de ta chemise de nuit ancienne et fine, tu n'osais plus rien faire. C'était l'arrêt complet des machines. Ton cerveau pourtant, à la différence de tout le reste, avançait à toutes vapeurs les machines. La Guilde t'avait déposée ici, et l'objectif était assez clair. Éliminer ce qui posait problème. Sans toutefois le faire trop visiblement. Ils attendaient, et te faisais attendre, que quelqu'un commette une bavure, pour faire passer cela pour de l'auto-défense. Ils étaient bien plus cruels que ce que l'on pouvait penser d'eux à l'origine, lorsque l'on effectuait la première mission à leur compte.  

En prenant une grande respiration tu jouais sur tes pieds, les rapprochant du mur, attrapant le bord de fenêtre de tes doigts souples pour commencer à te laisser tomber vers l'arrière. Tu insistais sur ta prise et maintenais ton corps en équilibre, très penché vers le bas, laissant tes cheveux glisser contre ton visage pour finir dans le vide de la pièce. En fermant les yeux à nouveau tu balayais de ton esprit toutes tes pensées. Ce n'était décidément pas marrant. Tu lâchais prise, en te redressant, et refermais la fenêtre mais pas ses rideaux, laissant la lumière de l'extérieur envahir la chambre étroite à ton goût. En faisant quelques pas, t'accroupissant, tu attrapais l'une de tes valises glissées sous ton lit, l'ouvrais rapidement et regardais son intérieur. Tu applaudissais ton propre talent pour les valises. Après tout, malgré le voyage mouvementé, tout était resté à sa place, et rien ne semblait froisser outre mesure. Tu bougeais quelques vêtements, attrapant une robe que tu jugeais assez longue pour ne pas te donner froid aux jambes. Noire, décorée de quelques rubans blancs, elle laissait un léger décolleté, amoindrit pourtant par rapport à tes uses et coutumes à toi, dévoilé la naissance de ta poitrine joliment dessinée. Sur le côté gauche, cachant certainement la coutume du ruban noir qui cerclait ton cou pour se nouer à l'arrière de la jointe d'un autre à l'autre côté, se trouvait un ruban blanc, assez imposant, dont les extrémités retombaient. T'arrivant aux genoux, tu hésitais un moment sur le fait de mettre ou pas quelque chose en-dessous. Tu l'avais posée sur ton lit, soigneusement, et tu restais là, assise contre le sol, ta chemise de nuit trop fine pour ne pas laisser passer le froid qui glissait contre la cuisse sur lequel tu étais appuyée. Non, ce n'était pas la peine.

Tu te relevais, après avoir chercher tes sous-vêtements avec indifférence, et bougeais tes mains sur ta chemise de nuit, la laissant retomber contre le sol. Et dire que tu ne pouvais plus juste la laisser là, en te disant qu'une servante s'en chargerait. Tu jetais un regard derrière toi, faisant un pas pour sortir du cercle que le tissu faisait sur le sol, et te résignais à obéir. Tu l'attrapais d'une main, en pliant tes jambes, tournant ton poitrail vers, et te redressais en dépliant tes jambes pour la poser contre le lit, la pliant assez rapidement pour la glisser sous ton oreiller. Un peu refroidie tu t'habillais rapidement, donnant avec nonchalance des coups sévères à tes cheveux remplit des nœuds d'une première nuit catastrophique. C'était sûr, tu avais mal dormi. Des cauchemars étaient venu te rendre visite, te secouant, te laissant te débattre contre l'invisible et l'invincible. En y repensant vaguement tu arrêtais ton geste, la brosse à cheveux en suspension au-dessus de ta tête, près de tes cheveux sans les atteindre. Tes fins yeux sombres fixaient un point invisibles, devant toi, froids, pour n'en pas dire glaciaux. Tu n'avais toujours été qu'une deutéragoniste, et personne ne se souciait réellement de ta santé. A part ta mère et Kaitlyn. Tu reprenais ton geste, fermant les paupières dans un murmure muet, songeant à Kaitlyn avec une sérénité que le temps t'avait offerte comme une vertu, pour laquelle tu ne baisserais cependant pas tes armes.  

« What I am supposed to do here ? They said that's only Zero Kiryu's problem to be in charge of "this". I'm already so tired about these jokes who let them laugh inside these confortable chairs... I'm gonna leave at the first occasion that comes to me ! But I can't... Somehow, I promised to mother... Right ? »


Fatiguée, lassée. Tout ces mots qui voulaient dire tant de fois la même chose pour toi. Tu frappais légèrement sur ta robe, pour en tuer les plis, et secouais vigoureusement la tête, ruinant partiellement tout les efforts que tu avais fait en brossant tes cheveux, juste pour que ceux-ci reprennent leurs pleins droits sur ta tête. Une mèche, longue, vint se placer entre tes deux yeux, dans la ligne de ton nez, et tu soufflais vers le haut, vers elle, pour la remettre en place. En bougeant encore, allant te poser sur son lit en lissant l'arrière de ta robe avant, tu attrapais en te penchant, dans ta valise, ta trousse de toilette. Deux-trois gouttes de parfum, qui laissèrent ton odeur de cerise se répandre dans la pièce légèrement, et un trait de crayon sous les yeux. Tu étais prête. Tu rangeais rapidement tes affaires, te redressant encore, refermant ta valise pour la replacer sous ton lit. Il était temps d'y aller. Peut-être qu'en joignant l'administration tu pourrais savoir où en était la commande de ton uniforme. Tu levais la tête au ciel, prenant une légère inspiration pour ficher la clé de ta chambre entre ta robe et ta poitrine, dans un plis, parce que tu n'avais pas de poches. Tes fils de fer et ton revolver resteraient dans ta valise. Ici, pour l'instant, il ne semblait pas que tu en ai besoin, surtout avec le chargé de discipline qui semblait être assez allumé de la cafetière pour faire son job sérieusement. Tu fermais la porte, après l'avoir passée, et jetais ton regard dans le couloir entièrement vide. Les autres élèves devaient déjà être en cours. Ce devait aussi être pour ça que ta chambre était vide de toute autre présence. Tu rencontrerais peut-être plus tard ta partenaire de chambrée. Si tu en avais une. La main encore sur la poignée, tu t'interrogeais. Avais-tu seulement une camarade de chambrée ? Rien n'y laisser penser dans la chambre. Mais, d'un certain côté, il était demandé tant d'ordre dans les dortoirs que les effets personnels n'avaient presque pas de place pour se glisser, et laisser une trace de vie. Tu retirais ta main de la poignée, faisant un pas vers l'arrière, les froufrous de son ta robe la faisant légèrement bouger.

« So... Hum, well... Tadaima ? No, that's not it. Maybe something like okaieri ? Oh, whatever ! I won't give a f*ck about it ! »


Pauvre toi. Tu pouvais parfaitement parler japonais, tu le savais toi-même, mais il était trop tôt pour que ton cerveau n'accepte de te faire revenir tes heures d'apprentissage. Et puis ce n'était pas comme si la phrase en partant était si importante que ça. Tu t'éloignais de la porte, marchant calmement, laissant tes talons de chaussures neuves frapper doucement contre le sol, laissant un écho qui te signifiait toute ta solitude. Il n'y avait vraiment personne. Même pas un chat. Tu tournais la tête de temps à autres, cherchant une présence, quelqu'un qui aurait peut-être pu t'aider à te diriger, toi qui avais mémoriser quelques lieux au-dehors mais pas à l'intérieur... Tu arpentais les couloirs, lassée, finissant par presque traîner tes pas. Peut-être serait-ce une bonne idée que de quitter le pavillon pour rejoindre le bâtiment principal ? Tu regardais les escaliers, grands, qui descendaient vers le bas du pavillon, et les empruntais, sous le regard des quelques élèves assit sur des fauteuils et canapés en bas, lisant à la base semblait-il. L'un d'eux entre-ouvrit les lèvres mais, en le remarquant, tu lui jetais un regard froid, n'ayant pas envie qu'il ne parle. Et pourtant, tu étais à la recherche de compagnie. Probablement parce qu'au final l'idée de demander de l'aide te dégoûtait trop, tu poursuivis ta marche jusqu'à arriver aux deux grandes portes que tu passa sans plus jeter un seul regard à ceux qui se mirent à parler de toi visiblement avant même que tu ne sois entièrement sortie. Tu étais jolie comme un cœur, après tout, malgré ton air des plus hautains, glacial. Le vent t'accueillie. D'un grand coup, poussant vers l'arrière tes cheveux bouclés et la flopée de froufrous sous ta robe, lui donnant de l'ampleur. D'une main, tu retenais le côté gauche de tes cheveux. Le temps était étrange. Mais la saison s'y prêtait de toutes façons. Bientôt il neigerait peut-être. Tu levais la tête, regardant le ciel si blanc qu'il t'en fit souffrir les yeux. Tu les plissais, cherchant à tenir un peu plus longtemps comme si, même aux travers des nuages, tu aurais pu voir un avion auquel tu aurais fait signe, pour te ramener en Angleterre. Quel drôle de pays que le Japon... Tu riais, doucement, discrètement, en te disant que tu étais passée d'une île à une autre, au bout du compte. En secouant la tête, te trouvant bien bête, tu reprenais ta marche. Tu parvins à t'égarer, tout d'abord, puis à ensuite retrouver ton chemin. Il était difficile, à partir de la route principale, de ne pas trouver l'académie. Mais bien évidemment, aventurière semblait-il, tu avais réussie à te glisser jusque dans des bois. Quelques feuilles s'étaient glissés pour leurs parts dans tes cheveux et, en arrivant devant les imposantes de l'académie, tu les retirais une à une, les laissant se faire emporter par le vent. Tu entrais ensuite, jetant des regards tout autour de toi, intriguée de ce hall qui, à lui seule, devait pouvoir rassembler la plupart des petits salons de ton manoir. Tu te retenais de soupirer encore, malgré cet air de grandeur qui te donnait quelque chose de familier à apprécier.

Et maintenant ? Si tu bougeais, tu allais te perdre. Cela te paraissait assez évident. Mieux valait faire demie-tour pour aujourd'hui. Tu avais déjà fais plus de progrès que nécessaire. Tu sortis, lâche très certainement, te perdant à nouveau à l'extérieur, finissant par la providence divine semblait-il, par parvenir à rejoindre ton pavillon sans trop d'encombres. Tu fis donc encore quelques pas, de retour au point de départ, jusqu'à rejoindre les escaliers, et t'asseyais au bord de leurs marches, droite comme les bâtons de la justice, les yeux fixés droit devant toi, comme si subitement quelqu'un allait passer et te remarquer, plus personne n'étant sur les canapés et fauteuils comme si ils s'étaient volatilisés dans l'espace. Chanceuse, quelqu'un fini par passer, en courant, alors même que tu étais certaine qu'il était interdit de courir dans l'établissement autant que dans ses complexes comme les dortoirs. Tu tendais légèrement la main, en entre-ouvrant tes lèvres, mais l'élève te jetais juste un regard, joignant les mains pour s'excuser, l'air très pressé. Tu ouvrais des yeux ronds une fois l'existence au loin, laissant retomber ta main sur tes cuisses. Figée. Tu restais là, juste figée. Ah mais quel...! Tu serrais légèrement les poings, te contenant de lui courir après pour lui faire sa fête, que ce soit son anniversaire ou pas. Quelque chose te tuait littéralement à propos de cette académie. Tu n'arrivais pas à mettre entièrement le doigt dessus, mais quelque chose te gênais au point le plus haut. Tu n'étais pas chez toi, et bientôt tu devrais supporter toute le cohue des salles de classes, toi qui étais habituée à étudier dans le silence d'une pièce n'étant remplie que par toi et un précepteur. En te laissant tomber sur le côté, légèrement, tu t'épaulais contre la rambarde, posant ta tête lourde contre le bois. Les minutes passèrent, lentement, comme une éternité encore accentuée par l'horloge dont le son semblait détaché, distant, comme si son temps s'était lui-même arrêté, pour poursuivre une autre course que la sienne. Tout ici était si vieux, et pourtant ça ne te réconfortais pas, à la différence de la vieillesse de ton manoir. Tout ici racontait une petite histoire, te semblait-il, mais, réunies, ces histoires racontaient bien trop de choses pour toi. Tu te sentais lourde, comme si un esprit malin s'amusait depuis ton arrivée à appuyer sur tes épaules, voulant te faire rejoindre le sol. Tu sentais ton poitrail se soulever, s'abaisser, sous ta respiration de plus en plus calme, tes paupières se fermer, te laissant battre de cils dans un combat perdu d'avance.

« I... don't wanna... sleep here... Mother, take me back home...  »


Aussi lourde que du plomb, tu te laissais faire poids mort sur les escaliers, contre la rambarde à laquelle tu étais appuyée. Tes yeux clos, dont les paupières trahissaient les mouvements secrets de tes yeux rêvant, laissaient admirer à quiconque la longueur de tes cils. Tes lèvres entre-ouvertes, rosées, bougeaient doucement, s'ouvrant et se fermant un peu plus en fonction de ta respiration. Fatiguée, loin de ce que tu connaissais depuis ta naissance, loin des rues de Londres et des autres villes, sur une île qui t'avais fait prendre tant d'heures pour la rejoindre... Tu ressemblais à un angelot, assoupi aussi sereinement, rendu silencieuse par le manque de tes forces. Pour la première fois, depuis ton arrivée, tu parvenais à dormir. Et si lourdement, si profondément. Pauvre toi, perdue loin de tout, tu t'étais laissée affaiblir et Morphée, comme certainement compatissant, t'avait étreinte si étroitement que tu n'avais pas pu lui résister. Tu ne songeais plus au danger, plus à la menace, plus à ces "êtres". Non, tu ne songeais plus à tout cela. Dans ta tête, il n'y avait plus que le joli rire cristallin de ta mère, la chaleur d'Arthur, les complaintes silencieuses de Kaitlyn lorsque, fatiguée, elle devait malgré tout laver les couloirs. Tu voyais ton passé, sans plus pourtant que rien ne l’entache, comme une idylle, un conte de fées. Oui, pauvre toi, endormie, dont les yeux fuyaient pour un moment la réalité.
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MessageSujet: Re: Far from everything you know, do you feel lost ? - P.V Ikuto Tsuro.    Far from everything you know, do you feel lost ? - P.V Ikuto Tsuro.  I_icon_minitimeDim 10 Nov - 14:42

Ikuto venait de quitter la salle de classe où se tenait l'entretient de Mme Gains. La jeune femme n'avait même pas remarqué que le chat avait changée de sexe! Mais alors qu'il marchait tranquillement pour quitter ses couloirs, il remarqua que sa tenue, que son uniforme, qui lui par contre n'avait pas changé d'un pouce, était désormais devenu trop grand pour lui! Pas que ça taille avait rétrécit, mais les filles étant logiquement plus maigres que les garçons... Le jeune garçon se retrouvait alors à marcher dans les couloirs avec des vêtements trop grands pour lui. Il choisi alors d'aller dans sa chambre, et vu qu'il n'y avait personne dans les couloirs ou dans la cours, il sauta par la fenêtre en face de lui, et retombât alors sur ses pattes. Puis, enfin arrivé devant le pavillon du soleil, il sauta de fenêtre en fenêtre jusqu'à la sienne et rentra dans sa chambre, puisque qu'il avait laissé sa fenêtre ouverte avant de partir. Il ouvrit alors son placard, et là, il vit... Un uniforme de fille!!! °De plus en plus bizarre...° Le jeune homme se changea, et mis cet uniforme qui maintenant, le serrait un peut trop à son goûts. Mais il n'avait malheureusement pas le choix. Sinon, comment les élèves de l'académie allaient réagir? D'ailleurs, était-il le seul à avoir changé de sexe, ou est-ce que toute l'académie était dans ce pétrin? Il ouvrit alors la porte de la chambre, puis la fermât à clef. Il traversa le couloir à parement vide, et commença à descendre les marches d'escalier jusqu'au hall. Il allait arriver aux trois derrières marches quand il vit une jeune fille avec des petits airs d'adultes assoupie sur celles ci. Il commença à la tapoter pour la réveiller, mais elle dormait trop profondément. Ça n'eu en tout cas pas l'air de la réveiller. Puis il remarqua une odeur de brûler. La même que celle qu'il avait était le seul (en gros c'est un neko, enfin... C'est assez compliqué) à sentir à l'entretien mais n'y avait pas fait attention. Oui... Ça sentait le brûler un peut partout dans l'académie. Intrigué, l'homme chat commença à sortir, et fit le tour du bâtiment. Arrivé devant le mur qui séparait le bâtiment de la ville, il le toucha, puis regarda sa main qui l'avait touché.

- Tsss... De la cendre. Il y a bien eu un genre d’incendie à l'académie... Mais comment personne n'a vraiment pus le remarquer?

Soudain, il entendit un bruit derrière lui. Quelqu'un l'avait suivit...
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MessageSujet: Re: Far from everything you know, do you feel lost ? - P.V Ikuto Tsuro.    Far from everything you know, do you feel lost ? - P.V Ikuto Tsuro.  I_icon_minitimeDim 10 Nov - 19:52



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« Mo-Mother...? »


Tu ouvrais enfin à nouveau tes yeux, en battant toujours des cils, comme si ton sommeil même très grandement réparateur ne t'avait pas suffit. Mais qu'est-ce qu'y t'avais réveillée, d'ailleurs ? Un léger contact. Tu savais que tu étais particulièrement douée pour sentir les sensations de ton corps même en dehors, et ce malgré tes nuits aux songes les plus lourds. C'était d'ailleurs un détail qui t'avait presque, à de nombreuses reprises, rendue folle lorsque tu avais partagé quelques heures nocturnes avec Arthur lorsque ni l'un ni l'autre vous n'aviez envie de dormir seul. Ta vue floue d'un réveil trop précipité, tu ne voyais pas grand-chose de ce qu'il y avait devant toi, et la seule chose que tu pu entre-apercevoir fut une silhouette traversant ce qui, coupé en deux, ressemblait plus ou moins à une porte. La personne qui venait de te réveiller ? Tu observais, ta vue se stabilisant, l'ombre de longs cheveux ondulée sur le sol, laissant leur trace fugace comme une proposition de suivie. Tu secouais ta tête, assez vigoureusement, pour reprendre tes esprits. C'était impossible que ta mère ne soit venue ici. Sa santé, désormais beaucoup plus fragile qu'à ta naissance, ne lui aurait pas permit un voyage aussi long que celui joignant l'Angleterre au Japon. Et c'était d'ailleurs un détail pour lequel c'était toi, et non elle, qui avait été appelée à être coupée de tout. Tu tendais tes jambes, laissant tes talons toucher le sol, et les étirais autant que tu le pouvais, les sentant engourdies par le poids de ton sommeil encore récent. Par maladresse, parce que tu n'avais certainement pas encore le contrôle de tes mouvements, tu glissais des marches et tombais sur les fesses en bas dans un râle, douloureuse. Il fallait te ressaisir et aller mettre les interrogations au clair. Tu assouplissais ton joli regard sombre et redressais la tête pour regarder le plafond. Cela restait vraiment étrange, de suivre quelqu'un comme ça. Et l'on pourrait par penser à toi comme à une jeune femme louche. Tu haussais vaguement les épaules en soupirant. De toutes façons, avec tes activités de Hunter, il y aurait bien un jour quelqu'un qui te trouverait louche.

En tapotant ta robe, pour en retirer les faux plis, tu te redressais. Ton rosaire fit le même mouvement que toi, se soulevant et se balançant avant de retomber assez lourdement au creux de ta poitrine. Ce petit détail te fit presque mal parce que le beau rosaire, très sculpté, pesait tout de même son poids. En frappant contre ta peau, il y laissa une légère trace rouge, que tu pu apercevoir en baissant la tête. De toutes manières, tu en avais pris l'habitude maintenant. Surtout qu'il n'était pas question que tu le retires. Et encore moins sans avoir de poches ! Redressée, sur tes deux pieds, tenant en équilibre sur tes talons à cause de l'engourdissement encore assez présent de tes jambes, tu posais une main sur ton épaule. Froid. C'était la sensation que le toucher de tout le monde te laissait. Il n'y avait que ta mère pour avoir les mains chaudes, et Arthur parfois. En ouvrant presque en grands tes yeux noirs tu pensais à quelque chose. Froid, hein ? Et si un vampire avait eu l'audace de se faufiler jusque là ? Non, impossible, le chargé de discipline l'aurait certainement abattu à vue. Sauf qu'à cette heure-ci, que tu vérifiais sur l'horloge murale, les élèves de Day Class avaient encore leurs cours ! Bien évidemment les deux sang pur dont tu avais entendu parler ne pourraient pas poser ce problème, certainement lover l'un contre l'autre, et craignant le soleil de toutes façons. Mais le reste, qui avait encore des gênes humains, qui avaient été sangs-mêlés, eux, pouvaient supporter le soleil ! Tu n'aimais pas ça du tout... Tu fis un pas, puis un autre, vérifiant ton équilibre rapidement avant de te mettre à courir. Tu entendais tes talons frapper contre le sol, en laisser un écho dans le hall, ce son que tu avais toujours envié à ta mère lorsque tu étais encore trop jeune pour porter des talons. Désormais, bien que ce ne soit pas le mien pour ton dos, et que tu saches qu'avec l'uniforme tu allais devoir supporter des chaussures plates, tu portais souvent des talons, juste pour ce petit son que tu aimais, généralement associée à le gente féminine élégante et gracile.

Peu importait ce détail, parce que tu venais de perdre la trace de l'amas de cheveux. Tu regardais de tout les côtés, depuis l'avant du dortoir du Soleil. Heureusement pour toi, il avait du pleuvoir la nuit d'avant. Tu étais à moitié sûre d'avoir entendu des gouttes frapper ta vitre. Probablement parce que tu étais trop occupée à paniquer. tu regardais le sol, ouvrant grands tes yeux noirs, les laissant faire leur travail d'yeux d'aigles. Les lentilles, quel bonheur ! Il y avait encore des traces de pas dans l'herbe, sur le côté gauche. Mais pourquoi un élève de Night Class irait-il se réfugier derrière le dortoir du Soleil ? Tu penchais légèrement la tête sur le côté. C'était vrai que, d'un côté, le replis par l'arrière, n'étant pas commun, ne laissait pas penser que c'était l'action que quiconque ferait. L'on l'imaginerait plutôt partir rapidement, retourner à son pavillon pour passer inaperçu. Tu te remettais à courir, essayant comme tu le pouvais de tenir ton équilibre, retrouvant tes pleines fonctions bien vite par chance. En finissant devant le mur qui séparait le pavillon de la ville, tu remarquais une masse de cheveux bleutés, longs. Ah, ce n'était certainement pas ta mère. Désormais, c'était confirmé. Et pas non plus un vampire, parce que tu ne sentais pas de présence de ce genre dans le secteur. Tu entendis quelques mots, ou plus exactement la fin de phrases, et avançais doucement. Arrivée à proximité, pour signaler ta position et ne pas risquer d'être prise en joute, tu te penchais vers l'avant, les mains contre tes cuisses, sur le tissu de ta robe. Bien évidemment, ton décolleté devait laisser une jolie vue mais, pourquoi s'en inquiéter ? C'était une jeune fille que tu avais en face de toi. Et bien évidemment, sauf erreur de la nature, elle devait avoir le même corps que toi. L'évidence même fit que tu ne songeais pas à retenir le tissu de ta robe. Ton rosaire, pour sa part, tournait dans l'air. Et tes cheveux, légèrement bataillés, avaient glissés pour presque cacher ton visage. En te redressant, ayant reprit la respiration que tu avais accélérée de ta course, tu regardais la jeune fille sans la moindre expression sur ton visage de poupée.

« Les Day Class ont cours. Le bureau du directeur n'a pas de vue sur ce point. Et les Night Class dorment. »


Miracle du jour ! Tu avais parlé ! Et à quelqu'un, en plus ! Bien évidemment, ton accent anglais avait du ressortir de tes phrases, mais tu étais au moins certaine de les avoir formulées correctement, de ne pas avoir fait de fautes. Comme rassurée, tu souris intérieurement. Alors voilà, tu en étais capable, cela venait d'être prouvée. Tu sentais ton cœur battre encore vite dans ta poitrine sans savoir si c'était encore les effets secondaires de ta course où parce que tu te sentais avoir le trac de parler dans une autre langue que la tienne. En réalité, c'était probablement un peu des deux. Tu t'efforçais de garder ta contenance, alors même que tes yeux et ton visage ne laissaient rien paraître de cette petite frayeur de première confrontation orale en japonais. De toutes façons, ma belle Aurora, tu savais bien qu'il arriverait un jour où il faudrait que tu ouvres la bouche et que tu parles, même si ce n'était pas dans la langue de Shakespeare.

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MessageSujet: Re: Far from everything you know, do you feel lost ? - P.V Ikuto Tsuro.    Far from everything you know, do you feel lost ? - P.V Ikuto Tsuro.  I_icon_minitimeLun 11 Nov - 11:18

Ikuto avait fini par remarquer qu'il y avait la même odeur de bruler dans le hall que dans la salle d'entretien. Il sortit alors, et toucha le mur qui se trouvait derrière le hall. Il y avait des traces de cendres dessus. Les flammes qui avaient secouées l'académie étaient donc réelles... Soudain, il entendit quelqu'un se rapprocher. Et quand il se retourna, il vit une fille, avec les mains sur les jambes, les cheveux au vent, et il voyait... Il voyait... --" ... Hmm... Son décolleté tombait. Il se retrouvait alors à voir une fille sans expression, avec la poitrine mise en évidence!!! °Mais qu'est-ce qu'elle a cette fille?! Elle aissait de me draguer?! (dans la tête d'Ikuto: What ) Ah oui c'est vrai... Je suis une fille maintenant... P*tin, mais comment les filles font pour ne pas être dérangées par leurs vêtements?!°

- Les Day Class ont cours. Le bureau du directeur n'a pas de vue sur ce point. Et les Night Class dorment.

Ah... Le jeune homme avait oublié. C'est vrai qu'il avait eu l'entretien dans la matinée donc qu'il était excusé pour les quelques heures de cours... C'était quoi déjà d'ailleurs? °Oups... Je crois que j'ai oublié de demander l'emploi du temps...° Quel tête en l'air cet Ikuto! Bon, en attendant, il fallait peut être répondre à la question de la jeune fille...

- Oh, j'avais un entretien tout à l'heure, et comme j'avais un peu de temps après, je suis allé me changer.

C'était stupide de dire ça... C'était en effet la vérité, mais... Il avait fait ça parce qu'il avait changé de sexe. Sinon, personne n'aurait une idée aussi farfelue. --"
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MessageSujet: Re: Far from everything you know, do you feel lost ? - P.V Ikuto Tsuro.    Far from everything you know, do you feel lost ? - P.V Ikuto Tsuro.  I_icon_minitimeLun 11 Nov - 12:54



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« - Oh, j'avais un entretien tout à l'heure, et comme j'avais un peu de temps après, je suis allé me changer. »


« - ... What a strange young lady... »


T
u la regardais, intriguée. Elle semblait perpétuellement attirée par des pensées quelques part ailleurs. Dommage qu'elle soit si tête en l'air, en la regardant encore vaguement tu remarquais qu'elle était plutôt mignonne. Ses longs cheveux bleutés étaient bien évidemment ce que l'on remarquait en premier, lisses, mais en y regardant un peu mieux, elle attirait l'attention dans son entièreté. Ses yeux, grands ouverts sur ce qui semblait être de la surprise ou du dépassement, étaient adoucit de longs cils. Et son visage en général avait des traits fins, donnant l'impression qu'elle devait être plus jeune que toi. Ou peut-être pas. Tu n'en étais pas sûre. Tu bougeais ton bras droit, attrapant celui de gauche derrière ton bas, te mettant à fixer le sol. Que pouvais-tu bien dire ? Tu ne savais pas. Tu sentais le vent, fort, pousser tes cheveux, soulevant ceux de l'inconnue. Un détail t'embarrassa assez fortement. Ta robe à toi était longue, enfin passablement, et le vent ne pouvait donc pas passer en dessous. Ce qui n'était pas le cas de la jupe d'uniforme de ton opposante. Tu fis quelques pas, replaçant d'une main, d'un geste lent et calme, quelques mèches qui obstruaient ta vue, posant ta main légèrement au-dessus du tissu qui, sous le vent, allait certainement se soulever d'un grand coup. La proximité avec la jeune fille t'intrigua encore. Même taille ? Les japonaises étaient pourtant connues pour ne pas être bien grandes...? Tu l'aurais parier. Au final, mieux valait certainement ne pas parier dans ici.

« - ... You should worry about this. Today is really windy. Tu t'arrêtais un instant. Tu venais de revenir à la case départ. ... Vous... vous devriez faire attention à cela. Il y a du vent aujourd'hui. »


En te reculant tu tournais les talons, montant ton bras gauche pour attraper ton menton entre ton pousse et ton index, ta main droite tenant ton coude. Tu allais devoir t'habituer à parler japonais par instinct, et non pas anglais. Mais maintenant, tu réalisais à nouveau que ça n'allait pas être tâche facile. De plus, tu étais certaine que ton accent devait trahir tes origines d'ailleurs. Pour sa part, la jeune fille avait l'air parfaitement dans son élément, comme un poisson dans l'eau. Japonaise. Malgré sa taille. En y songeant encore, un petit sourire se glissait sur tes lèvres roses, remontant de manière discrète leur commissures. Tu jetais un regard par-dessus ton épaule, cherchant encore comment tu pourrais engager un dialogue dans une situation aussi étrange. Peut-être était-ce mieux de juste y aller maintenant ? Après tout, tu aurais un peu progresser aujourd'hui. Tu aurais marché jusqu'à l'académie, attendu, serais revenue au dortoir et aurait suivie une pauvre demoiselle qui désormais devait se demander si tu n'étais pas quelqu'un de vraiment louche à retenir sa jupe contre le vent. Tu baissais la tête. Quelle première impression pitoyable. Tu te retournais encore, posant tes mains à plat sur tes cuisses pour t'incliner humblement.

« - ... J-Je... Je suis nouvelle ici. Je m'appelle Aurora June. Je suis enchantée. »


Correct ? A vrai-dire, tu avais un peu peur d'avoir fais des erreurs. Ta prononciation, plus particulièrement. Mais ce n'était pas simple de s'en sortir avec toutes ses formules de politesses, aussi ! Tu te redressais, ton rosaire venant encore frapper contre la peau de ta poitrine alors que tu détournais le regard, embêtée de ton incapacité à communiquer normalement avec quiconque ici semblait-il. Tes joues avaient peut-être un peu prit de couleur sous ton embarras, tu ne savais pas, et tu n'avais pas vraiment envie de savoir. Si c'était le cas, tu aurais désespérer de l'apprendre. En gardant le silence, te tenant bien droite de ton air noble ne voulant plus te laisser, tu songeais à quel point étudier ici allait être compliqué. Tu regardais ailleurs, les arbres, leurs troncs, leurs feuilles, un peu tout ce qui t'entourait, sans que jamais ton regard ne revienne sur la jeune fille, te sentant trop mal à l'aise pour reprendre le sien. Une Anglaise au Japon. Un poisson en plein désert. C'était un peu comment tu te sentais à cet instant-là. Tu aurais pu partir, après t'être présentée convenablement, mais tes jambes semblaient alors s'être bloquées, et tu ne parvenais plus à faire ne serait-ce qu'un pas. Quelque chose te figeait. Ta peur te figeait. Où étaient ta mère et Arthur ? Et n'y avait-il vraiment aucun moyen que tu leur reviennes ? Ton regard gêné reprit sa teinte sans signification. Tu ne pouvais pas partir. C'était ton devoir d'être aussi. Et ce quand bien même tu te sentais débordée, lâchée en cour de route. C'était l'occasion de prouver que tu savais t'adapter. La première nuit était passée, et avec elle le plus difficile. En tournant à nouveau ton regard vers la jeune fille tu souris, de ton air calme, paisible, et pourtant tout illuminé, comme si tes yeux imposaient d'eux seuls à la tranquillité. Tu ne devais pas paniquer. Après tout, tu savais te défendre. Et si tu ne prenais aucun risque, en restant dans ton coin, tu ne progresserais jamais dans ta vie d'étudiante. Autant tenter le contact avec les autres. Et, si ça ne réussissait pas, eh bien, à ce moment-là, tu pourrais peut-être commencer à paniquer. Une année toute seule. Voir même deux. L’imaginais-tu ? Un frisson désagréable glissa le long de ta colonne vertébrale, tant cela te semblait effroyable, et tu en tremblais légèrement. Non, il n'y avait pas moyen. Tu réussirais forcément, même toi, à finir par te faire quelques connaissances appréciables !


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MessageSujet: Re: Far from everything you know, do you feel lost ? - P.V Ikuto Tsuro.    Far from everything you know, do you feel lost ? - P.V Ikuto Tsuro.  I_icon_minitimeLun 11 Nov - 16:59

Ikuto venait de répondre à la jeune fille qu'il sortait d'un entretien. Elle lui répondit en anglais. Le jeune homme n'avait jamais vraiment été bon en anglais. En même temps, il avait passé la majorité de son enfance à voyager pour ne pas se faire tuer par les sien à cause de sa forme semi-démon. Puis la jeune fille la regarda avec un air intrigué, avança de quelques pas, puis... Mis une main par dessus ta jupe?! Les anglaises était elle toutes comme ça? Ou étais-ce un problème qui ne conserne que la jeune fille devant lui? Reparque, Roxas était un dragueur qui allait jusqu'à gêner les filles les plus timides, alors... Pourquoi pas une fille qui retenait les jupes des autres?

- ... You should worry about this. Today is really windy. Elle s'arrêta puis repris: ... Vous... vous devriez faire attention à cela. Il y a du vent aujourd'hui.

- ... Ah oui c'est vrai...

°Il faudra que je pense à ça la prochaine fois...°

- Désolé! ^^"

Puis la fille recula en tournant des talons. Sachant qu'Ikuto n'avait pas changé de taille, elle était assez grande pour une fille. Puis elle recommença à parler avec son léger accent anglais:

- ... J-Je... Je suis nouvelle ici. Je m'appelle Aurora June. Je suis enchantée.

- Et moi Ikut...

°M*rde c'est vrai que je suis une fille maintenant! --" Saleté... Comment je peux dire que je m'appelle? Euh... Voyons voir... Ah ça y est! J'ai trouvé!°

- Pardon. Je m'appelle Aï.

Hmm... Un peu court comme prénom. Il aurait pu en trouver un plus long. Mais le féminin d'Ikuto qu'il avait trouvé était assez pittoresque... Ikuta... C'était moche. Il ne savait pas vraiment quoi rajouter. Il ne savait pas du tout comment les filles parlaient entre elles d'ailleurs! Et n'avait pas non plus envie de passer pour un genre de nunuche!!!



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MessageSujet: Re: Far from everything you know, do you feel lost ? - P.V Ikuto Tsuro.    Far from everything you know, do you feel lost ? - P.V Ikuto Tsuro.  I_icon_minitimeLun 11 Nov - 18:04



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« - ... Ah oui c'est vrai... Désolé !   »



Tu la regardais, qui semblait un peu désemparée à son tour. Aurais-tu dis une bêtise ? Avais-tu massacrer une phrase japonaise ? Peut-être était-ce tout simplement parce que tu l'avais aidée pour sa jupe, et que la proximité avait du être embarrassante pour elle, venant d'une parfaite inconnue. Tu soupirais, discrètement, en replaçant quelques mèches de tes cheveux derrière tes oreilles, attrapant ton rosaire de ta main de libre pour le serrer légèrement, comme si en réunissant toute ta force vers un seul objet, tu ne flancherais pas. Tu te sentais à nouveau gênée, et le silence n'aidait pas. Brutalement, parce que personne ne disait rien, malgré tout le courage que tu avais réussi jusque là en t'auto-rassurant que c'était ton devoir, tout un poids faramineux s'écroula sur tes frêles épaules. Il n'y avait rien à faire. Tu étais certaine que tout le monde ici devait avoir sa propre histoire et que, comme toi, tous ne devaient pas être originaires du Japon. Mais toi, tu étais toi. Et non pas eux. Et tu ne savais même pas si ce "eux" existait vraiment ailleurs que dans ta pensée. L'on t'avait apprit le japonais, langue que tu n'aimais pas particulièrement, et désormais tu te retrouvais comme propulsée dans une autre dimension. Quand la jeune demoiselle parlait, tu devais passer les phrases en boucle dans ta tête pour les décortiquées, tellement les mots allaient vite. Tu t'étais présentée. Et finalement, elle en fit de même, même si avec encore à nouveau cette confusion étrange.

« - Et moi Ikut-... Pardon. Je m'appelle Aï. »


Tu ouvrais des yeux ronds, les dévoilant deux grands perles sombres rassérénées mais principalement curieuse. Tu fis un pas, puis un autre, et serrais un peu plus ton rosaire de ta main droite, tournant la tête, la baissant ensuite, cherchant où poser le regard. Tu ne savais pas comment formuler ça... Tu bougeais légèrement, comme dans des tremblements timides, certainement aussi parce que le froid finissait par être désagréable à cause du vent qui le portait. En relevant la tête, tu entre-ouvrais les lèvres, hésitante, et les refermais un instant. Si tu ne demandais pas, tu ne le demanderais jamais. En battant des cils dans ta confusion, tu cherchais à te souvenir, plutôt qu'à devoir le demander. Au final, ça n'aurait rien coûter d'interroger. Même si c'était toujours au-dessus de tes forces. Tu ne pourrais jamais être sûr de la manière dont écrire ce prénom-là. Bien que tu pensais qu'en réalité, parce que tu pensais avoir reconnu le mot, il ne signifie quelque chose comme " Amour " ce qui en faisait un très joli prénom. Et peut-être une base de conversation. Mais non, il ne fallait pas compter sur toi pour ça.

Ridicule... Depuis que tu étais arrivée ici, tu agissais comme une petite fille. Et poursuivre sur cette lancée allait te blesser à nouveau. Tu sentis ton cœur se soulever brutalement, ratant les battements à la chaîne, accélérant pour palier. Tes jambes étaient redevenues de simples bouts de coton et tu devinais que si tu ne prenais pas la fuite maintenant, tu allais tomber au sol et fondre en sanglots. C'était beaucoup trop dur pour toi, pour l'instant, d'accepter la situation telle qu'elle l'était en tentant de te convaincre que c'était uniquement parce que c'était ton devoir. Tu avais beau être solide, c'était la première fois que tu partais du manoir. Et tu savais pertinemment que si jamais tu voulais rentrer, tu ne le pourrais pas par tes propres moyens. Oui, au final, tu étais juste complètement en dehors de ton élément. Tu devrais supporter le bruit, les foules, les commérages, les secrets et les coups bas. Tout ce qu'une vie scolaire pouvait abriter sous ses airs enjôleurs. Tu sentais que tes larmes te montaient aux yeux, alors même que tu luttais contre elles, tentant de les garder à l'intérieur autant que tu le pouvais. Le flot montait pourtant, immuable, décidé à te faire céder sous son joug. Te mettant à trembler, non plus de froid mais de sanglots contenus avec le courage des épouses de samouraï se faisant jigai. Tu devais partir. Aussi vite que possible.  

Une rapide courbette et tu tournais les talons, précipitamment, pour courir revenir au dortoir du soleil. Il te semblait que même pas une heure n'était passée, et le hall du bâtiment était encore vide. Tout le monde devait être encore en classe. Et toi, tu restais là. Sans plus de forces, tu te laissais tomber à nouveau sur les trois derniers marches de l'escalier comme une loque. Tu te moquais de ton apparence à ce moment, personne ne te verrais. Tes yeux, froids, brillaient sous les larmes, te piquant légèrement. En t'épaulant encore à la rambarde, tu attrapais ton rosaire, le levant légèrement pour pouvoir le regarder. Tes larmes redoublèrent encore. Où était-elle ? Et que faisait-elle ? Prenait-elle seulement soin d'elle ? Tu te sentais incapable de continuer. Mais tu ne pouvais pas non plus faire marche arrière. Toi qui avais été aussi froid que le blizzard, qui avait été aussi solide que du roc, tu t'effondrais finalement juste comme un château de cartes.

« -... God damn it ! I've enough !  I don't belong to here ! »


Quelques minutes venaient de passer. Ou peut-être un peu moins. Tu ne savais pas exactement, parce que le son de l'horloge murale te semblait lointain, dans le vague. Finalement, un bruit de pas et une porte s'ouvrant t'arrachèrent à tes lamentations. Tu essuyais vaguement tes larmes, essayant de faire abstraction de la brûlure qui te faisait parfois cligner des yeux en solution de derniers recours, et levais la tête pour constater que ça n'était pas la jeune fille de tout à l'heure mais un jeune homme, aux cheveux d'un noir de jais. Son uniforme noir disait clairement qu'il était de la même classe que toi, la Day Class, mais son air peu chaleureux ne correspondait pas tellement à un être humain. Tu ouvrais un peu plus grands les yeux. Toi non plus, tu n'étais pas accueillante avec les autres. Alors te voyais t-on comme une personne étrange ? Sans cœur, peut-être ? Sa main gauche se posa sur ta tête, l'autre dans la poche de son pantalon, après qu'il ai fait plusieurs pas, pour se pencher et se rapprocher de toi. Tu te figeais. Il venait de te murmurer quelque chose, alors que sa main était descendu sur ta joue. Les hommes étaient les pires. Tu détestait décidément qu'on te touche, mais encore d'avantage quand il s'agissait de la "gente" masculine. C'était si... froid... La proximité devenant trop peu gérable, tu ouvrais grands tes yeux, agrandissant ta zone de vue,  et attrapais sa main d'un geste rapide, tordant son poignet pour le faire s'agenouiller, menaçant de lui démettre l'épaule. Il se mettait à se débattre, même si ce n'était certainement pas la meilleure idée qu'il ai pu avoir. Il prenait le risque de se faire mal de lui-même. Toi, tu tenais ta prise, étroitement, te penchant jusqu'à ce que son bras soit appuyé contre ta poitrine voluptueuse, n'y prêtant pour ta part pas attention.

« - S'rry. I don't need any company. I'm a big girl, I'll be fine by myself.  »


Mensonge. Si tu t'étais écoutée, tu aurais fondue dans ces bras inconnus pour te vider de tes larmes. Mais en jeune femme noble tu te devais te rester maître de toi-même, et de te garder en sécurité. En relâchant son bras tu le laissais monter les escaliers à une vitesse vertigineuse dans un flot de jurons. C'était décidé, tu ne traînerais plus dans le hall. Et tu resterais à distances des élèves masculins. Pourtant, ta résolution n'eu pas l'effet de te rassurer. Tu te remettais à trembler, impulsivement. Dans ta tête, à chaque fois que tu clignais des yeux, le fond n'était pas juste noir mais laissait défilé tout le massacre de ce soir-là. Tu avais l'impression de sentir encore la douleur à tes côtes, alors même qu'elles étaient bien guéries maintenant. Et ta gorge se resserrait sur elle-même, comme si ses parois voulaient se toucher entre elles pour se dire bon jour. Tu tournais la tête vers les portes. Quelqu'un avait tout vu, exact ? Tu baissais la tête, regardant tes pieds. Tu devais sembler effrayante maintenant, à maîtriser un jeune homme de cette manière-là, sans que personne n'en ai certainement pu voir ou entendre la raison. " Te serais-tu perdue, ma jolie ? Besoin qu'on te montre ta chambre ? " Tu frissonnais encore. Tu sentais encore son souffle confronté au tien par l'approche, et la froideur de sa main sur ta joue. En montant ta main droite sur la joue qu'il avait touché, tu frottais vigoureusement, comme pour réchauffer, ou effacer cette horrible impression d'avoir été salie. Tu savais qu'il y avait quelqu'un qui avait tout vu, et qui devait certainement encore regarder. Alors en cessant de frotter ta joue, tu plissais tes yeux doux de colère, les glaçant à en faire surgir l'effet de brûlure de la neige.

« - Je ne vais pas aimer le Japon.  »


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MessageSujet: Re: Far from everything you know, do you feel lost ? - P.V Ikuto Tsuro.    Far from everything you know, do you feel lost ? - P.V Ikuto Tsuro.  I_icon_minitimeMer 13 Nov - 19:48

Ikuto venait de dire son faux prénom. Il valait mieux maintenant qu'il le note pour ne pas l'oublier. Il ne fallait pas que le jeune homme dise un prénom différent à toutes les personnes qu'il croisait! Un long silence suivit sa réponse. Les deux jeunes "filles" ne savaient ni l'une ni l'autre quoi dire. Puis, la jeune fille qui était devant le jeune homme fit une rapide courbette et partie vers le dortoir du soleil. °? Qu'est-ce qu'elle a?° Le chat décida alors d'y aller aussi. Il y avait des traces de cendre ici, avec une légère odeur de brûler qui commençait d'ailleurs juste à disparaître, mais il n'allait pas avoir de réponses si il ne cherchait pas! ° J'irais poser des questions aux autres élèves de la day quand ils sortirons de cours...° Il commença à avancer et alors trouva la fille qui était avec lui quelques minutes plus tôt en train de s'essuyer le visage. Elle dit alors qu'elle allait détester le japon ou quelque chose du genre.

- Euh... Est-ce que ça va?
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